
feuille ailée avec impaire. Cette organisation est facile à re-
coimoître quand le pétiole commun-existe et que la; foliole est
articulée à son sommet, comme on le toit dans plusieurs
Hedysaréés f dans YIndigofera manôptêyitta , dans le Sarco-
phyllùm ,>etc: Elle est plus obscure mais tout aussi réelle
quand le pétiole commun manque et que la foliole unique
naît de la cicatrice’ comme dans les IndigofeTalwd^blia^pa-
niouiata , etc. ï ôn ne peut, il est vrai , reconnoître c e la it
que par analogie , mais il>>est évident dans la formation des
feuilles supérieures et des bractées foliacées de plusieurs Légumineuses.
2°. La meme chose peut avoir lieu ppur les feuilles palmées j
réduites à;la foliole du milieu, comme cela a lieu dans plusieurs
Qenets;
: 3°.. Il arrive quelquefois.que le pétiole commun est |tès-
court, ou même manque complètement?,: nLqu§|les..folioles
quiauroient dû jnaîtr.e à son sommet,, se. développent en faisceaux
à la. cicatrice même : o’est ce qui arrive dans les.^spa^
^ i etc.
4.0. Je: suis porté à croire qu’ibést des cas oùdcs folioles palmées,
naissant ainsi sans pétiole et sortant de la cicatrice, se
soudent naturellement ensemble, et forment ainsi les feuilles
mùltinérvesdes.^or5o«z«i
"5°. Il arrive dans quelques casf,. tels que daps les BauÂinfd;
que deux foliole^ naissant vers le sommet d’un petiole, restent
soudées- par le côté, plus ou moins complétcment, et
forment lès feuilles dites à deux lobes,: ©u Uieme les feuilles;
à.limbe entier , qu’on observe dans diverses; eiüp.eces de ce
gente.
29
. 6°: Enfin chacun sait que les organes qu’on a long-temps
appelés, feuilles simples dgms les A^axdja. às, la Nouvelle Hollande
ou dans, le È kihyrus NisspMa ne sont .autre chose que
les pétioles élargis en forme de feuilles, et dont les folioles ont
avorté. Je donne a chacun de ces pétioles dilatés le nom de
B h p ü o diurk;^X cacidiym offrent cette structure celui de
PJïyllddMÉes. On pourroit distinguer Icitroiscg^püsez prononcés
: tantôt le'pétiole-est un peu embrassant, à la base 5 et
quoiqu’il prenne l ’apparence d’Une?féuille* à nervure longitudinale
, il reste1 plané*dit concave dans la position horizontale
ordinaire auxrfèuMes*: c’est cé qui arrive dans le hathÿrus
N issolia • tantôt le pétiqje'n’est point engainant, ne'se dilate
point, mais cessq-.de porter-des fblioljes ,;^.prer^lkpparence
d’un filet allongé : tc|est"cé qu’on Vqit sdans Une partie des
feuilles de Y Indigpj'êta ju n e eÿ ; tantôt enfin le pétiqlen’étant
point engainant1 à sa baseq* se dilate en feuille, mais en pre-
nanfipne position verticalerontraire à^eelle de presque toutes
1 effeuilles connues c’ést -ee qui a" lieu dans ,leà de
la Nouvelle Hollande- ;Jkes Biqflçwwn» présèntent.-^mêttie
phénomène parmi les Oipbellifè$e$!, q\\e\(\v\es Ranunculus h
feuille® entières e f à nervures parallèles parmi les Renoncu-
lacéesy etoitijp
; > Voilà, donosix procédés divers par lesquels une feuillè réellement
composée fiçut prendre l ’apparence d’qne feuille simple
On conçoit d’apçjls.cela combien lestcaraçtèj?es.géne'raux
qu’on: vpudroit déduire des feuilles doivent 'êtrjÇ!-:examinés
attentivement avant d’en tirer quelques cbnclusions raü©-
neMes | et on s’étonnera moins de,rencQntref si fréquemment |
parmi les Légumineuses y dçsgenres èù une partie des és