
par conséquent quelque doute sur la place où cette plante doit
être classée.
4°- Çkç^nebinaàxülaris.^ah.& k.
-Cette plante est décrite par Lamarck sous le nom de M-i-
wnosapteroc&rpa. J’en-donne d'ci la figure, soit parce qtdil
n’en existe aucune, soit pour faire.connoître les caractères
du genre.
. 5°. In-gO; Berteriana.
Je décris- cette plante d’après un échantillon récolté à
Sainte-Marthe par . Mi Bertero, et qui m’a été communiqué
par M. Balbis. Elle a du rapport a\$e 1’/ . mgêkdes „de Will-
denow, mais elle a six ou sept paires ,de folioles- à chaque
feuille au lieu de quatre^ elle -a, de plus les grappesadécidé-
ment axillaires et nullement terminales.
,Les jeunes branches, les ,p e ' t i ole s-pédoncul e s -, 'les
calices , et le dessous des feuilles sontpi^êf^- d’un duvet
court, serré et roussâtre ; le dessus des feuilles\est,4®èsr
peu velouté ; la corolle est Couverte d’une laine .soyeuse : et
blanche.
Les feuilles sont simplement pennées ; elles ontde pétiole
ailé, les folioles ovales , oblongues, acuminées, longues de
trois pouces et demi sur quinze à. dix-huit lignes^de labeur.
On trouve une glande sessile et concave sur le pétiole, entre
les folioles de chaque paire.
Les pédoncules naissent de l ’aisselle des feuilles ; ils ont
trois pouces de longueur, -ce qui fait à peu près la moitié de
celle du pétiole. Chacun d’eux porte cinq à sept fleurs ^ disposées
en tête ovale peu serrée. Les bractées sont ovales, obtuses
, un peu concaves , caduques, trois fois plus courtes
que les calices. Le c a le r a un tube.en cône-renversé, long de
einq à six lignes„et cinq lohes disposés- en estivation valvaire.
La corolle a cinq lobes obtus, un peu plus.longs que le calice.
Les étamines sont glabres-efeatteignent jusques à deux pouces
de longueur; la partie*des filets»,»cachée sous k corolle, est
monadelphe ; ils sont libres ekitj-ès-menus. dans leur partie
saillante. Le--style est filiforme, plus long que les étamines.
Jekçe-connois pas le fruit.
b^êà^^^W 'hïbaudiana.->
Cette éspêèeoriginaire de.Cayenne, m é c o n n u e par un
échantillon sans fruits, qui provient deLherbierdeThibaud.
Elle appartient a u s ^ f f l kfeuiUes simplement ailées et tien*
le milieu* qii^e',eeUes ? pétiole1 bordé et celles à pétiole nu ,
ayant le pétiole nu entre les deux-paires de folioles infér
ie u r s , et ^àïlé» entre aies deux supéti^pes. Ses folioles sont
ovaies-^efblongues, acuminées, glabres en à j ^ s , exeepté
Sïir la nervure fmpyepne , légèrem<p| pubescentes- en des-
so u s fe^ s i que! les je^ne^oùsses, les pédonculeà’-étîès calices.
CbaquëisfeTallte porte quatre à. einq pjppes, de folioles^
L e pétiole|èst changé d’une^ grosse glande sessile 'et- concave
entre les folioles dfe’ chaque paire.
Lés-pédoncules naissent à l ’aisselle des feuilles; les supérieurs
réuhis» et rapprochés forment une--espèce-’ de thyrse
entrçmêlé^è quelq^s feuilles* Le*oalic§r«st court, à-cinq
dents'. La corolle forme nn tube-gréle^cylindiique, allongé^
soyeu'xet roussâtre en dehors-, long de huiLÙ neuf lignes,
divisé en cinq lobes courts.- Les étamines sont rouges, nombreuses,
saillantes, monadelphes à leùr base seulement. Le
fruit est inconnu.