
sur le dos, acuminés au sommet * munis de petites oreillettes
à la base du limbe.
Les étamines sont au nombre de dix , monadelphes , a
gaine entière ;«,*la partie libre dès filets est très-menu^ les
anthères sont petites«,^ ovalesËjg|- d'éu-sdogef. ' -
L ’ovaire est droit ', linéaire ^comprimé , glabre IpJirenferme
environ cinq à six ovûies^lJe .s.^Sÿ^^ej^r-Bé, un popÿépais
au sommet, legèremenb/yelu à là loupe darïs?«toute-î,sai?lon-
gueùr. Le stigmate parolt d’abord obtus^fepCI^ une forte ddupe
on y femarque^deux-lè^rès obtuses, dont la est
la plus grande, semble former à §j|e|S4ule la sommité du^^y le.
• Le fruit est. inconnu.
f m . TJu> genre PUER AM A...
. Ce genre se compose , de deux espèces, de l ’Inde, dont une
avoit été, sans auci|n motif, réunie' aux H^ggjâyfgni * Je lui
ai donné le nom de Rufëpqma.% pour eensacrer lenom^dp,
mon compatriote et ami,M. M.-N. Püerari ,• ancien,professeur
à Copenhague, élèveètami de^ÿabl, qui m’a cOmiftuniqué, en
les accompagnant de notes utiles, un grand nombre de plantes
rares, et en particulier celles qui font le sujiet de cet Article.
Il suffit de dire que les Puereçriq h’on tp o in tia gousse
articulée, pour prouver qu’ils n’appartiennentpoint aux Hé-
dysarées ; leur port et leur caractère les placent parmi les . Gli-
toriées., près des Glycines et autres genres analogues dont ils
se distinguent surtout par leurs étamines monadelphes ; mais
l ’ignorance où je suis de la germination me laisse quelques
doutes...
Les Pwem^V.ont, le .cglice en elnéhe un peu allongée, à
cinq dent&courtes et obtuses, dont les deux supérieures plus
,qu rn ni n sj réunie,st ensemble forment une lèvre tantôt entière,
tantôt à^d,eux2 petites, dents. Ce .calice, est muni à. sa base de
deux bractéoles si pctifgg et si caduques, qu’il est facile de
'Croire, qu’elles .manquent absolument* La corolle est papilio-
.nalcée^^beaucbupt plus longue, que le.cabceg les pétales ont de
çpurts onglej^i-l’étendard, est obové, avec de très-petites
oreillettes^ les ailes obfongues, à une oreillette ; les pièces de
la Garèn^squclées, excepté à.leur base, obtuses , à peu près
gde, la lpmgpaepr. des ailes.'-1,
fiL^fiétamiîia’es. sont au nombre de dix, toutes fertiles, sou-
tiéesïparles filets pii une gaine plus ou moins fendue sur le
côté.supérieur; quelquefois la dixième étamine est à moitié
fséfîaréeÿles' anthères sont petites, ovales , à deux loges.
, L ’ovaire est linéaire, aminci au sommet en un style fili-
rfoume ^rlefetigmate' est terminé sous la forme d’une petite ,
arrôndiè', •.pubcscente, lorsqu’on le voit à la loupe.
. j f r u i t est)une gousse comprimée, plane, linéaire>ou ob-
longue, rétrécie à la base, un peu stipitée, terminée en pointe
par la base du style, à de.ux valves continues dans toute leur
longueur, et à cinq ou six graines.
Je n’ai pas vu les fruits assez âgés ni en assez bon état pour
oser décrire celles-ci. <
. Les tiges des Pueraria sont ligneuses, grimpantes et cy lin-
driquës j leurs stipules sont caduques, non soudées au pétiole ;
les stipelles sont aiguës, très-petites j les feuilles sont ailées
avec impaire, à trois folioles, larges, ovales, pointues, à nervures
réticulées } les grappes de • fleurs sont axillaires« ra