
meuses , presque panicule'es ; leurs pédicelles naissent géminés
ou ternes, chargés chacun d’une seule fleur; les ttn-
rolles paroissent jaunâtres d’après le sec.
Les deux espèces que je rapporte à ce genre sont :
i°. Pueraria Utberasa.
Cette plante est eelle que Roxburgh a désignée, et qüe
Willdenow a décrite p. n|'^)-SouS le nom &Hedrsarum
tuberosunu Les échantillons que j ’en possède proviennent,
les uns de M. Lambert, qui les avoit «reçus sens
ce nom de lloxburgh ; les autres de M. Puèrari, quilesavoit
eus sous le meme nom du jardin de Calcutta. J’ai ; conservé
le nom spécifique peut-être à tort, car la racine nJcfst point
décrite, et elle m?est înconiru^^fési elle est tubéreuse,* ce
caractère pourrait bien exister aussi dans l ’autreêspèce.
Le P. tubéreux est originaire du Bengale.«La description
publiée par Willdenow convient assez bien à ma plante ,
excepté que les grappes des fleurs sont tan tôt. simples, tantôt
rameuses. Ces grappes, qui atteignent un et demi à deux
pieds de longueur, rendent cette «espèce aisée^iUîeeoiïnoîtr e 5
leur axe , et surtout des pédicelles et les calices sont couverts
d’un duvet pube^ent, court-, serré ,»0^eux et blanchâtre,
qu’on retrouve aussi à la face inférieure des feuilles.
Ü|y Pueraria W^dlièôMêi '^^b. 4^-
Cette espèce est originaire de Napaul, et m’a été envoyée
avec plusieurs autres plantes de ce pays par M. Wallich
dont j ’ai désiré qu’elle portât le nom.
Ses tiges, ses pétioles, ses pédoncules, la surface inférieure
de ses feuilles et de ses calices sont à peine pubes-
cens, à poils courts et épars ; les folioles sont très-pâles en
*
dessous, longues, de trois pouces sur deux de largeur : les
deux latérales. sont twsÆlatées du côté extérieur; celle du
milieu rétréci«‘en coin ; les grappes sont axillaires, rameuses,
à. branches plus s écartées que dans le P. de Roxburgb, mais
surtout elles s en distinguent parce qu’elles sont beaucoup
plus courtes, n’atteignent guère que trois à quatre pouces,
dMlenviron la longueur des feuilles. L e calice a les dents
-très-pmirt,cs mi peu apparentes;, l ’étendard est plus allongé,
etlamême proportion se retrouve dans tontes les parties de
labeur«; l^ggune fruit'éfet »presque entièrement glabre.
. ; § 2 3. D« g enm :D ï0!|ASIÀ.
itirfôftnouveaù genre est composé de deux plantes originaires
diipp^W’1^'4^ j ’ai reçues» de M. Wallich , directeur du
Jardin de Calcutta. Je lui ai donné le nom de Dümasia,
pour r a p p e l e r d e M- Dumas, l ’un des rédacteurs des
Annales‘tefeénce'SfnatureJ&s, qui s’est placé aux premiers
rangs, des Physiologistes par ses belles recherches sur la
génétation des animaux, et qui voudra bien, je l ’espère,
voirdansieetÉe dfidifeùee un sincère témoignage démon attachement;
Le genre Dummid>est composé d’herbes grimpantes qui,
par leur port, ressemblent aux Glycines ou aux Sweètia ,*
peut-être sont-elles un peu ligneuses à leur base. Leurs tiges
sont grêles et cylindriques ; leurs feuilles sont à trois folioles,
ailées avee impaire ; le pétiole commun est plus long que les
folioles , muni à sa base de stipules presque en aleae : on retrouve
des stipelles, mais plus petites, à la base des folioles-
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