
210- VP. MÉMOIRE,
par ses fleurs beaucoup plus velues , et ses calices à dents
presque obtuses r
3°. Genista ephedrdid$s;^Y
Cette espace, est originaire do l ’ILe- de^ardaigne où elle
croît sur les bords de ,1a mer. Elle y a été.-ohservée par Y|i|pl
qui en avoit^envoye'un échantillon à L ’Héritier jouis le nom
de Spartium radiatum • mais L ’Héri-tûÉ&ayoit ajouté .dans
son herbier que^e n’était pas le :^ . radiatum\, maih une*
espèce nouvelle. Dès-lors M. Soleir/alia-retrouyé#fi#.espèce
en Sardaigne^, près Sarda, et m’en3âtjfin^yj| un bel échantillon
,»en soupçonnant que ce pourrait êtee le G .MjmbfillatWi
qui en est fort différent.
J’ai donné à ïgette nouvelle ^pèc^ëi.*nom-de G . epfôe-
droideSf parce que'»son port ne -rappelle pasjn$d' ce lu i^p
Y Ephedra ^distachy;^ Elle forme un squs-arbrîsgeaû, droit,.
rameux, très-branchu.jdes tiges jpt les^grpsses branches,sont
cylindriques, glabres, stciées.en long. Lçs jcnn^Sira-rnoaiiv
sont roides, épineux au sommet, dépourvus -deistries, et
©ouverts, ainsi que les-«feuilles, d’une légère ^nhespenÆP
visible.ft la-loupe $ les feuilli^s^fe enîtrès^petit nombre, •*§$$-
siles, composées;# trois folioles - linéaires ; les »supérieures
n’en offren^puyent qu’ung seule.
Les fleurs naissent le longjdes branches supérieuresportées
sur de très-courts pédieelles, solitaires, toutes alternes,
un peu écartées, et disposées- en-,épi allongé et interrompu.
Les bractées sont de la longueur du pédicelle Best-À:*lire , à
peine d’une ligne, oblongues-ét simples. Le calice est à peine
pubëscent; les deux lobes ouh dents, supérieures .sont plus
courtes et plus séparées ; les trois, inférieures plus longues et
l o t ë e s . 211
plus réunie^ toutes plus, aiguës que dans les espèces voisines.
La corollecst presque glabre, ou du moins beaucoup moins
velue que dans lesêspèces anâl%tes. L ’étendard est plqs court
que la carène .‘ Lk^ôusse est ovâlè,, comprimée, terminée en
pointe, Qonverte. â^|goiljs\Joyeux, et ne renferme à la matu-
fité qu’tfhe seule graine,. ■
plante a! été trouvée*;'en Corse dans les lieux pierr
e u x prèsÆbftepar M. Salzmann. Elle a beaucoup de rapports
: & cm p hétthôM ^ mais me paroît
bien d is tin gu é de l’une et î|fel aute^ l ï . Salzmann l ’aVoit
^ C e n tu r ie s de plantes sèches | sous le nom
H U H H « dont eUe diffère encore plus que des
deuxécitéés^Ù^i^jfKeur’è. , ( -
Elle forme» Uni sous-arbrisseau dressé, très-rameux ; les
'3yi%esrsq]i®li'hdriquesi%tÂesj, glabres 5 les jeunes rameaux
-latéraux n e 'lp lt point epinèux dans leurjeunesse et le dev
ien n en t ensuite? Ils pafoissent, ainsi que lés feuilles ^légèrement
pubelcefe|bTsqü’ o|f lfes’ voit à la loupe. Les feuilles
sont sèssjifesy plus nombreuses que dans les espèces préce-
* dentes } à trois folioles dinéaires, oblongües dans les principales
branches et présides fleurs ; à une seule foliole , bu ,
éomïne on a coutume.# dire, simples sur les' branches laterales.
Les fleurs sont disposées le long défdwahehes en épi ou
en grappe y elles ont un court-pédieelle et des bractées à trois
folioles plus grandes et plus distinctes que dans les especes
voisines j le calice lîeSt presque glabre y l a ses deux dents
supérieures larges,- profondes, presque obtuses $ les trois inférieures
réunies en une lèvre peu prononcées à son
27-