
sessilifolia.
Je décris cette espèce d’a>près des -échantillons recueilli
par M. Casimir llostam sur les collines de la' Gjalatie. Elle doit
êtrtâpplâeé© à là fin des iGcpêfs sa.ns^épinses»,-à;frois’folioles,
et ^beaucoup de rapports avec plusieurs -espèces jepi^u'ses;.
- *-§»es branches sont-rgleles', stria s en-long, alternes , Mon
4piaèfijs#pejbïinêmiô'lrès-nxeniites:et m o l le t IkxfçénMÎtéjjMltles
•ne portent qu’un très-petit nombre de feuilles, ieksoiïïft ,-âinsi
courts peu appàiens, odft-
chés et un pemna^èipx:, quand 4m les voit ^M&fîioupé. «tes
feufiles%®fflÉt ddttïÉÉas' ou -apposées-* -^essiles, composées de
trois foliées qui'-partent du même points eesifcdioles- sont
presque filiformes ^longues derdeuit ù quatre lignes ;i<-queb
qj^ues'iunéi’deé feuffl^süpérieunes saméaeduitesfn-la-foli-ele du
milieu?.-;*. ’
■ Les fleurs missent sessiles eiec&rtéesie long déjs branches
supérieures , et forment ainsi un -épi allongé et interrompu.
Lés bractées dès . fl ours inférieures sont à trois folioles beaucoup
plus courtes-'duei le -4âlice^%aeMes des fleurs supérieures
n’ont qu’une foliole plus la-corolle
sont couverts.de poils soyeux et conciliés. Jbe calice est en
cloché à cinq dents dont les deux supérieures s’ont jan peu.
plus largOS et p lusdlvisé# que les trois au ti^ . L ’étendard est
plus court que la carène $ là gousse reit ovale^ comprimée,
acuminée, pubescente, à Une ou deüx graines,
Cette espèce a été découverte par JIM. Olivier#t Bruguière
dans leur-voyage d’Orie&f ; «mais les échantillons de leur
herbier sont étiquetés , les -uns de*Tschesmé , les autres de
tGrècekde;*sorte que je doute du lieu précis où ils l’ont cueillie.
Un autre échantillon, qui paroît appartenir à la même æs-
M. dî^^rille qui l’a inséré
dans-Si«'at#ogde ;soiïS le nom-^dë Genista Lob&Ui dont elle
est’Certainement différente.*
jO ^ l^ ^ n ê t forme un . arhMksêàü de^dêux'.'à trois pieds de
hauteur. Sa tige? branche^. sont* dures | fermes,
^glabres ^ » lifsifèn d o n g ^ ^ fj^ u p e s rameaux sont cylindriques
, épineux au-ésomnaet, d une pubeséëncef' éoiP-
©kée visible à la-^^pp-là^tilem'è^fe 1 e^plus;;$6uyenfe opposés,
et^preâqlii eùtiréremenlidégarnis de feuilles. Gèlks-ci soiit
presq u efe^p àesi,^ è^d 4 artées, composées de trois folioles
linj^iires, un peu pliées enlbng, e t Rouvertes de poils, soyeux
e-t'èéîi&lfés. \
JiMies fleurs nalssépt le Mmg'des rameàux, sessiles, écartées
l^sS'uWés^'ës autres, et souvent-o||jjosé’è's>La b ra e f^ q u i est
-à- leur bàB^èsfià-'tr&^wlldlés<" dont-lbs'deux latérales plus
iiourtes-.’Léteâlice eilft corQUeisonf-couverts'de poils soyeux
eticouchés. L f |c a lic e Ê t àteiuq dents ,>% deux supérieures
plus, larges tet "plus profondes des* trois inférieures plu s pe-
.tiïtes*.- et plus réunies-ensemble. L’etendard a- son limbe
ÿîéefeaneré , obtus-à son sommet, aussi long que la êàiène.
L’ovaire est ovale, comprimé , acuminé;,-couvert de poils
couchés , et renferme une ou deux graines : il se prolonge
en un stylé arque : je n ’ai pas vu- le f ru it
Oë Genêt diffère du G. sesdlifiora par ses rameaux épineux
; dp G ^Lobelü par sa tige droite è t non fe^Pèbée ; des
G. radîata, umbellata \ Lusitctnica e t horrida par ses fleurs
latérales et pon-réunies en tête terminale ; du Gi ephedroides
PSf