
Les fleurs forment dp petites grappes qui naissent des àis-
selles supérieures et devieunentypresque terminalp<i • riès
grappes sortent de bourgeons e'fcailleux et caducs. Leurs
pédoncules et leurs pédieellas sont, ainsi que les câlieesret
les b&ctées, hérissés de poils mous, ssitelés'-et rimisatÉés.Le
calice a son tube en forme de cène renversé, et se, divise en
quatre lobes presque égaux , droits , ovaleisy lancéolés ; un peu
pointus.
La corolle est grande, purpurine5 tous ses pétales*sont distincts
et munis d’ un onglet assez long ^l’étendard est Ovale ,
plié en long sur le milieu, muni de deux-oMllettes àfskbase ;
les deux ailes et les deux pétales de la carène , fort semblables
entre eux, sont droits, obtus, munis d’une seule oreillette
du côté qui regarde l ’étendard.-Les étamines sont Surnombre
de huit, savoir; sept réunies ensemble en ime gaî*He5»ïfendûe
du côté supérieur, e t la huitième libre, ou à peibe-légèrement
cohérente avec les autres par la basé. La gaine présente
des stries longitudinales, alternativement transparentes et
colorées, qui indiquent la trace dé la soudure des filets. Sûr
les huit étamines, je n’en vois que cinq garnies d’anthères ,
savoir : celle qui est libre , et quatre autres situées parmi
celles de la gaine, de manière à ce qu’elles sont alternes avec
les trois stériles. Ces anthères sont ovales^ à deux loges attachées
au filet par le milieu de leur dos.
- L ’ovaire est linéaire, oblong, très-velu 5 il renferme cinq
à six ovules, et se prolonge en un style linéaire, glabre, de
la longueur des étamines, et terminé par un stigmatear-
rondi et comme tronqué.
Le fruit n’est pas connu.
J’ai trouvé suyles feuilles de mes échantillons des taches
noires produites par une .espèce de Xfylomar que je désigne
comme suitt,.^
Ip iÉ X vlqmaî indehiscens atronitens
nlçLr^i^;^'^ce^tcu^Us irrégularité* ramosis confîuenti-
joU is Çall^ce sneeÎQsm^ in Peruviâ.
■ 3.0 Tab. 4.ï- H
^ scette jflante d’après un échantillon recueilli par
K Lesebenault dans, les montagnes de Nelligery dans l ’Inde
orienta ien t qu’il a|fen}Jja bonté de p e communiquer , en la
nommant,$ve£ doute Espèce de Cytise. 11 est possible qu’elle
d oiffk fo rm e ru n genre distinct AnlCollaia^ mais élle lui ressemble
tellement pour le 'port et la plupart des caractères ,
q u e je n ’aipaS'C^&renséparer-
Elle forme un sous-arbrisseau de un et demi à deux pieds
de hauteur ses branches sont cylindriques, velues et rous-
sâtres dans leur jeunesse, glabres dans un âge plus avancé.
|ies stipulesijSont ovales/ oblongucs, pointues, très-velues ;
elles persistent plus long-temps que dans l ’espèce précédente,
mais finissent aussi par tomber. Les pétioles communs ont
gp& de trois lignes de longueur, et sont très-velus; les
trois folioles partent de leur sommet portées sur des pétioles
velus; elles sont presque égales entre elles, elliptiques, rétrécies
en coin à la base, obtuses, avec un très-petit mucro ;
leur surface supérieure est pubescente, l ’inférieure presque
cotonneuse ; elles sont en dessous marquées près de la base
de trois nervures saillantes et réticulées sur le reste de la
surface ; leur longueur est d’un pouce sur quatre lignes de
largeur