
les unes aux autres que les Minutées ou les Papibonacées, ef
je ne seroïs pas étonné que cette ditisioii ne fût ùn jour partagée
encore en plusieurs.
La difficulté de les classer convenablement est afccfue dans
l ’état actuel de la science, parce que les Gësalpinéèsfrënfer-
ment un assez grand nombre de genres dont les éaràetères ne
sont pas bien connus.
Dans cet état Me cnose, j ê lés ai séparées èn trois tribus,
que jé ne présente qu’avec une grande défiance.
La première p t celle des €reoffrées, quïsë caractérise parce
que les étamines y sont monadelphes où diadelphes comme
dans les Papilionacées. Leur corolle esl ou prY,squeîpàpîlio-
nacée ou très-irrégulière, et leurs graines ont^d^Wofylédons
épais.
Les Geoflrées, quoique réunies par d S '^ r^ ^ ^ lm p o r -
tans, sont un groupe presque artificiel quant au poT I fon*|%
trouve, î ° .‘ le gênre A va ch is; qui est fieCMcepilleur ôapi-
lionacée et à feuilles ailées sans impair?. S'il avdit lâ^r^dicîilè
crochue, on n’hésîteroit pas à dire qu’il appartient à là tribu
des Viciées , dans laquelle plusieurs classificatidris : Y ont en
effet placé. *•'
20. Le genreF'biïndzèm de DuPefit-Thouars, ^frlequèl
je reviendrai § 3.
3°. Les genres P éra lÛ a et Brbngniq,rtm\ sous-arb&sseàux
très-semblables entre eux, à corolle papilionacée, à étamines
diadelphes, à feuilles ailées avec impaire, et Sur lesquels
nous reviendrons § l l f v
4°. Les genres A ndira et G çoffroe a , qui sont des arbres
à feuilles ailées avec impaire, à fleurs presque papilionacées,
à étamines diadelphes, à gousse dure ou charnue, et ne renferment
qu’un$ ou deux graines. Ges deux genres,long-temps
réunis ensemble g n’ont d’analogie prononcée avec aucun autre.
. : 5° Mae genre JBrofMe& , si remarquable par ses fleurs en
tête, par ses bractéoles soudées en une gainé qui entoure la
base du< calice, par ,ses pétales distincts, et ses étamines mo-
liadeiphes à tube fendu. Outre ces caractères , il constitue
encore.un groupe très-fisolé parüson port/
: 6°i Lé-genre Dippeiix,, qui comprend le Coumarouna et
le^Tarahrÿ d’À ub lët, est très-remarquable, par l ’extrême
inégalitéfdes lobes de. son calice , par sa corolle papilionacée,
ses étamines monadelphes et ses feuilles ailées sans impaire,
comme le Browhea.
Le M oringa, sur lequel je reviendrai § 4 , établit une
transition entre 1® Geoffrées et les Gassiées.
Malgré leurs différences apparentes ces genres paroissent
s&rapprochjr. entqe.eux, en ce que plusieurs ont des graines
est bien connu pour Y A ra ô h ù .
Le D ip terix odarata, qui est connu sous le nom de Fève de
Tonka, paroît devoir ses .propriétés à une huile odorante. Le
Moringa présente une graine éminemment huileuse. I f est
remarquable que. toutes les Légumineuses douées de cette
particularité se trouvent si intimement rapprochées.
Les Gassiées forment la seconde et la plus importante tribu
de^Gésalpinées. Elles comprennent cinquante-deux genres et
quatre cent quinze espèces. Leur caractère est d’avoir les
étamines libres, ou à peine légèrement soudées par la base de
leurs filets, et le calice dont les lobes sont avant l ’épanouissement
embriqués les uns sur les autres- Il eût été possible