
La seule espèce connue est YAmphinomia decumbens.
Comme Thunberg assure que la plante existé dans l ’herbier
de Burmann , qui fait aujourd’hui partie de celui de
M. Delessert, il est probable qu’on pourra l ’y retrouver et
en décrire les caractères avec précision. 11 paroît èÎRatten-
tendant que ce genre appartient aux Phaséolées du aux Lo-
tées Clitoriées.
s 3. D u genre SARCOBÜM.
La description que Loureiro a donnée de ce genre paroît
sé rapporter à une Papilionaeée ; mais on ne peut même
l’affirmer complètement. Les caractères de la graine manquent
en entier , et on ne peut pas même savoir si les feuilles
sont ailées avec ou sans impaire.
S 4- D u genre YARENNEA.
Ce genre est celui qu’Ortega a décrit'sous le nom de P 'i-
borquia, en le dédiant au botaniste Yiborg dont il à inexactement
orthographié le nom ; mais ce n’est ni le Vîborg^q Ae
Thunberg, n i celui de Moeneh, ni celui de Roth, et par côh-
séqùent il étoit nécessaire de lui donner un nouveau nom. En
lui assignant celui de V a renn ea, j ’ai voulu rappeler les travaux
utiles de M. Yarenne de Fenille sur l ’agtichlture èf la
physiologie végétale;
Le ' Wàremiea, m’est connu non-seulèment par la description
et la figure de M. Ortega (Dec. 5 , p. 66, t. |^», mais
encore par la figure que j ’en trouve parmi celles de la
Flore du É É É n f l deux figures diffèrent en ceci que les
étamines sont monadelphes d’après Ortega, et diadelphes
d’après la Flore du Mexique $ de plus, ni l ’une ni 1 autre de
ces autorités ne mentionne la structure des graines. Ln supposant
que le genre appartienne aux Papilionacees, ce qui est
peu douteux, on ne peut encore reconnoître dans quelle tribu
il doit être rangé-
§■ 5. Du. genre GRAFORD IA.
Ceçgenre est connu par une courte description de M. Ra-
finesque^ffest probable qu’il appartient aux Lotées et même
aux Lotées-Gàlëgées V mais cusoupçon est trop léger pour que
j ’aie osé l ’y placer (Voy. Rafin. Speech. 1 , p. i 56,^ ;.b
£ 6. D u genre AMMODENDRON.
Sous ce nom, qui signifie arbrisseau des sables, je place
un arbrisseau d’Orient, décrit imparfaitement par Pallas
sous-le nom de Sophorea argentea (Astr. t. 8)',«:et que
Willdenow rapporte au P oda fyria , mais qui par son fruit
s’éloigne de ees deux genres. Ce fruit est une gousse plane,
membraneuse T indéhiscente, ailée et monosperme. L ’arbrisseau
a des feuilles à pétioles terminés en épine, comme l’Ha-
limodendron et les Astragales adragans, et chargés de deux
folioles opposées, de couleur glauque ; les fleurs sont fort petites
et fort mal connues. S i elles ont les étamines distinctes
comme Pallas le soupçonne , ce genre devrait appartenir aux
Sophorées ; mais son fruit et son feuillage n’ont qu’un rap