
arrondi, bordé dans tout son pourtour d’une aile membraneuse
et portant, dans la partie’ centrale qui correspond à la
loge, des soies nombreuses, roides, piquantes et hérissées ,
qui leur donnent un aspect stout particulier, et .duquel j ’ai
tiré son nOm. Les fleurs de toutes les espèces sont encore inconnues
, circonstance qui m’a empêché de-considérer comme
genre nette section voisine A&Y Amj}himeniwnf-Y^\& sc compose
actuellement de quatre espèces toutes originaires des
parties équinoxiales de l’Afrique ou de l ’Inde, s a v o i r , - l e
P . erinaceus , figuré par Lamarck (stZ/Z. t. 6o:2 , f. 4 ) ■>
originaire du Sénégal ; 2-; le P . çchiriatus, indique dans
Persoon par une seule phrase, et originaire du Cap dé Solar
dans l ’Inde. Il diffère du précédent par ses; fruits glabres et
non pubcScens, et parce que la pointe qui indique kbase du
style est rebroussée vers le pédieelle et noir, dirigéeîè angle
droit; 3°. une espèce inédite de l ’herbier déM. ded*ussieié,îque
je nomme P . A dansoiïd, parce que Adanson l ’a rapportée du
Sénégal:«elle se distingue par ses folioles altérnes au nombre
de treize à quinze^ par ses-jeunes pousses, etlü'sùrfacesupé-
rieure de ses feuilles munies ainsi que les gousses d’un duvet
velouté et soyeux, et parce que la pointe qui indique la base
-du style est dirigée latéralement ÿ'^vënfin une autre Espèce
inédite, que je nomme P . A rig o len sis, qui est conservée
dans l’herbier du Muséum de Paris : elle a onze folioles disposées
par paires avec une terminale, les fruits très-grands
et un peu velus, et les folioles pubescentes seulement en dessous
sur les nervures.
jA AW'ÎAIj ARIA.
Cette section a reçu ce nom parce qu’elle renferme le Santal
rouge*',Résigné par Linné fils sous le nom dÔPüe&occiYpics'SCLTi-
tàlinus-. On la distingue assez bien à’ses étamines diadelphes,
à la* manière ordinaire, savoir, neuf d’un-eotéçt une solitaire;
^ ses fruits à pëtt près arrondis , ailés, non Èérissés y et renfermant
deux ^JÏÏtfrpis'gi^ rapporte i a» le
PWlridiâÉékàe Roxburgh e t W ild ehow , ljàidi85 confondu avec
le ftéfpar Bumphius^^/re’Sîéb, t. 7^^P^- l e
PrJSikiMtaImus de Linné fils , qui ne m est^dnnu que par sa
description ;'3°: le PJflawusàe Loureiro ; figuwépar Rumphiu|
p i é a ^ p ^ u n e espèeede.Sierra-Leone,
que L-Héritier désignoit dans son herbier i*sou3-le nom de ■
P ^ ^ p td i‘i7éàfd&s, nom quevjiai -conservé pour indiquer son
analogieadvee le P . &&rdaUrius!Èontâl diffère principalement-
par ses- folioles au nombre de?sept àikeùfi; un pîfü^pointues,
au lieu de trois làséinq très-obtuses*; .mais son fruit jest in-
tconnu ;s|ï|L le P . sapindoides, espèce nouveUe^deteouverté
dans l’Amérique méridionale par M. Bertero’, mais dont le
fruit« est aussi incoimu ; 6°. ieJR* seandeHr «de Poiret jiSou
Ameriwmum scandseiîs, de Willdenow, dont les ?car®etères
sont encore peu connus.
. 5*. Section. ATELEIÀ.
Sous ce nom, qui signifie incomplet, Wm auteurs de la
Flore du Mexique avoient établi un genre particulier que je
crois devoir faire rentrer provisoirement comme section
parmi les Ptérocarpes. Son fruit est demi-elliptique , mouo-
5ô