
des rapports d’un côte avec le B . tomentosa de la section des
PaulM ia, de l ’autre avec le B . purpicrea de la section des
Phanera.
; '3.®; Bauhinia Cof'omandeliana,. **-
Je décris cette plante d’après un échantillon des environs
de Pondichéri, qui, quoique dépourvu de fruits, m’a paru
mériter d’être mentionné!
Ses branches sont cylindriques, légèrement veloutécs'dans
leur jeunesse, puis entièrement glabres : les feuilles ont un
pétiole de six à huit Lignes de longueur et un limbe formé par
deux folioles ovales, obtuses aux<dedx extrémités^ glabres
sur leurs deux faces, au moins à l’état adulte ; munies cha-
cune de trois à cinq (ordinairement quatre) nervuresg et soudées
ensemble un peti au-delà du milieu. Ge limbe ésiïéchan-
eÿë en coeur à la basé^ le s deux portions non s&'déesMes'ïfo-
lioles sont parallèles et non divergentes, fes-grappes naissent
à l ’aisselle de la feuille supérieure de chaque rameau, et
deviennent terminales. Elles atteignent deux à trois pouces
de longueur ; leur axe, aussi bien que les pédicêlles et les
calices, sont couverts d’un duvet court et roussâfre-. Les-pétales
sont ovaïes-lancéolés, pointus, lés étamines au nombre
de dix, dont sept très-petites semblables à des soies, et trois
très-grandes , très-longues et chargées d’anthères. L ’ovaire
est évidemment stipité , couvert d’un duvet court et rous-
sâtre.
GetCé espèce, qui appartient évidemment à la section des
P h a n eta des rapports avec le B . yurpurea^ mais il en diffère
dès la preïhière vue par ses feuilles glabres et dé moitié
plus petites.
;; 4M Bauhinia covymbom- Tah.j7©
Jo décris dette espèce diaprés trois échantillons : l’u n , qui
provient de» plantes récoltées en Chine par Sir Georges
Staunton, m’æétécommuniqué par M., Lambert; l ’autre, qui
a-étéicurillià l’Üsde-Æ'rance, probablement cultivé, m’a été
donné par le Muséum d’Histoire naturelle de Paris. Les troisièmes
ont été récoltés dans le jardin de Calcuta par MM. Wal-
lich et Leschenault4 C’est par eux que j ’ai appris que cette
es j)eèt#ést celle que Êoxburgh a indiquée sans description dans
le: catalogue de ce jardin sous le nom de B ïçorym b o sa , originaire
de Chine. L ’herbier dé Burmann m’a appris que c’é-
tort aussi elle que K.-L. Burmann a désignée dans sa Flore
de l ’Inde sous le nom de B . scandens^ mais ce n’est pas le
B . sGmwâens às; Linné.
Les. branches que j ’ai sous les -yeux sont glabres , d’un
brun foncé, anguleuses dans leur jeunesse^cylindriques dans
un âge avancé.: Elles portent ça et là , surtout dans le voisinage
des fleurs, des vrilles simples qui paraissent être des
pédoncules avortés. ;
Lès srifélës sont linéa&es, caduques; le pétiole a six lignes
de longueur, et porte le plus souvent à son sommet un
limbe échancré en coeur à. sa base, bifide au sommet, muni
d’une petite arête dans la fissure, composée par conséquent de
deux folioles soudées jsusques à la moitié de la longueur,
ovales, obtuses aux deux extrémités,, parallèles, cbacune à
trois nervures. Quelquefois les deux folioles sont libres jùs-
quesà la base ou près de la base. Le feuillage est d’un vert
tirant sur le roux 5 le limbe est glabre; mais lès pousses, les
pétioles, les pédicelles, les calices et les nervures du dessous