
presque couchés.; celui A\x P^mdllaris les a tout-à-tfait hérissés.
Les détails de la fleur n’offrent rien de remarquable :
celle .du JP.- axillaris est un peu plus -grande.
• Pnestle$a ellipfeaa. 90ab. Jd« <
Cette espèce me paroihentièrement nouvelle ,e tje n .’àïpu
en trouver aucune trace ni dans les livres, ni dans les herbiers.
Je la décris d’après un échantillon du Cap de Bonne-
Esperance, que je dois a l’obligeance de M. Lambert. '
Elle forme un sous-arbrisseau à branchés cylindriques ,
marquées de tubercules dues aux cicatrices des anciennes
feuilles.. Les jeunes branches sont, ainsi que les deux surfaces
des. feuilles et le, calice ,:cou verts de: poils grisâtres,
couchés, peu soyeux, et qui donnent à la plante un aspect
cendré : les feuilles sont elliptiques, planes;, munies d’une
nervure longitudinale, terminées par une petite pointe mousse
et calleuse, longues de cinq lignes, sur trois de largo^Mjès
fleurs forment au sommet une tête sessiïe, presque di<om-
belle; elles sont au nombre de sept à dix , assez rapprochées;
leurs bractées sént tr è s ^ d te s , pointues ; le pédieelle à peiné
Visible; -le-ealice aminci a sa base, à-cinq lobes feourtsy presque
obtus ; la corolle beaucoup plus grande que le calice ; les ét&-
minés diadelphes; l’ovaire velu; le style filiforme , -un peu
courbé.
§ 6, Du germe HEYLANDIA.
Le nom que je donne à feu nouveau genre est celui de
M. Heyland, dessinateur de cet ouvrage, qui m’a paru méri-
ter cette distinction par léjzèle;. le talent et l ’exactitude qu’il
met aux dessins d’histoire naturelle, et qui y verra, j ’espère,
un nouveau motif pour redoubler d’efforts.
Xqsplantes aux quelles je fais alüsion dan s cet article ont été
placées dans les Hédysarées par le petit nombre de botanistes
qui en @iit eu connoissance | n unes sous le nom A 'M ïillia ,
leSÉostré#®OUs eelui d m a i s on ne peut-lés-éon-
fond||!à^4ê>les HûMic6\ soit parce qùe leur port est fort différent,
soit parce que leur carè^ê ,;-âu lieu d’êtfe obtUseyèsf
prdféïitëgëè'à la façon des Ononiti, soit-parce qué la gaîne des
étamines est nonventière:, mais fendue enlong du coté supé^-
rieter ;~el'és s’éca%fenteneore plus des Lespedeza, soit par lé'
port, soit par lu ferme de la carène, soit par les étamines me-
nadüîphesM non diadelphes, -etorEhfer oé& plantes sUUh
remarquables-par leur style;qUi n^éstni droit ni courbé, à la
faeôfeérdinairé dés Légumineusesk mois subitement etabrup-
tebiénbsoudé vérsde ties# ed^Éphed^^lohgtiën^î|J
fflÜe dernier caractère ne; se* rencontré , à ma eoUimissance,
, qpe dansrtfuelques Ê^talaxà», et établit un pbint de rapport
Ontte ôês-ldeux genres^maJs- les :Gt<9£cëImvm -Ont, comme on
sait ,1a gousse renflé©, tandis qu’elle est comprimée, et comme
aplatie dans les Heylandiâ^'A est imposables ëeptendant d’ë-'
carter lé
Hallia a dès rapports- âven f H^ïandiei^y aiï été'conduit à-
peRSer (pièces* deux genres dévoient être sOrtis dès, Hédysa^ ;
rées, et placés près des Cmtularia : leurs étamines mona-
delpbes et leur port me. paroisse®!* confirmer eètfè'manière
de ù » r.
Les H ejim d ia ont u» ©dicte enefecbo, aminci # s&baseW
divisé* en cinq lobes presque égaux*; leur oUrolfe es* papilio