
rer ,ce dernier Gomme genre distinct, mais j e n’ai su me
ranger à cette opinion, eu égard à l ’extrême analogie du port
et de Inexistence, quoique à un foible degré, du même caractère
dans le C. arieiifiùrri\ Les lobes de cq*câliCe sont étroits,
allongés, au nombre de cinq , mais disposés un peu différemment
dans*les deux espèces. Dans le ,G\- Songarieum le
calice- est , évidemment à deux lèvres , savoir, la supérieure à
deux lobes trèstpeu. soudés par la base et placés sotes»l'étendard
, et l ’inférieure à trois lobes, dont les deux latéraux sont
assez; (Jivergens d e l’inférièdr. Dans lnÆla/r?efe>îîe?»ÿdamê!Biië
structure se présente <, excepte,q?ue les deux lobes latéraux
sont plus rapprochés d e là lèvre sùpérieure, de manière qu ’il
semble y -avoir quatre, lobes formant ladèvre supérieure Wlé
un à l ’inférieure; Les; lobes du cabee; atteignent la longueur
des ailes de la corolle dans le; Gs cMëtiimtm, $tm’atteignent
pasitout^adait la; longueur de laïcarèneidams le C. Songari-
cum-, qui aJà fleur deux fois plus grande que le précédent.
Le pédoneule des C&ernaît de laisselle, et porte une fleur
vers son extrémité.' Dans- lé 6V«r?e&ytem6ntrouveunépetite
bractéole vers !le milieu ou a peu près de! la longueur du pédoncule
5 et à -ce point celui-ci est comme fléchi et articuléj
ou plutôt le pédoncule porte à son sommet un long pédicèlle
uniflore naissant à l ’aisSelle d’une bractée. Dans le ;Gm$<m*
gdrieum le pédoncule est plus rqide, plus long, porte, vers
lés-trois quarts de sa longueur, une petite bractée à l ’aisselle
de laquelle sort un pédicelle uniflore, court et latéral; le pédoncule
lui-même Se prolonge au-delà en une pointe un peu
roide et sans fleür : cè phénomène, est semblable à celui que
présentent les pédoncules aristés des Ononù j et ce n’est pas
le seul rapport qu’offrent cesdeux genres. Les dentelures
aiguës des folioles déb stipules dè> 0 i$âfcy’hi forme de leurs
poils, la disposition de leurs fleurs, la forme même de leur
ç$kfee et de leur corolle, et l ’apparence de leur fruit ne rappellent
pas mal certaines espèces dTOnoniSj et surtout celles
à feuilles ailées. L ’épaisseur des/cotylédons,, et le mode de
germination des; (ÿcer est le ‘caractère qui les distingue le
mieux des* Qnonis. Je joins ici la figure du Cdcér Songan-
c&soe^mais je me dispense d’en donner la description, vu
que je viens d’indiquer ses. caractères principaux. Je possédons
un échantillon en fruit de cette espèce, recueilli en Perse
par Michaux dès lors j ’ai émobcasion d’en voir un bel échantillon
en fleurs, qui fait partie de l ’herbier de M. Prescott,
et qui a été recueilli par Stéphan dans la Songarie (partie de
la Tartarie, très-voisine de la Perse). C’est ce dernier qui a
servi pour-là figure ci-join|e, achevée d’après une esquisse
que je dois à l ’amitié de M. Fischer.