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lè Làbumum elles^sont alternes 3 et l’inférieur naft immédiatement
au-dessus des cotylédons, II serait curieux de voir,
en étudiant les autres espèces, si cette différence d’avoir des
feuilles primordiales sessües ou pétielées se trouveroit dMî^
cord avec la division admise ou quelque autre à établir -entre
ces deux genres si voisins (pl. 5 , % .
Les Croialarm, dont j ’ai observe neuf espèces 5 ont des eOt
tylédons assez grands, ovales, oblpngs, obtus aux deux extrémités
, étalés et munis d’une nervure moÿen»e, et souvent
de deux: autres plus petites partant de la base* Les
feuilles primordiales sont toujours alternes , et naissent à
quelques lignes au-dessus dés cotylédons , ^lejà simples dans
les espèces qui auront les feuilles simples à l’etatadnlte,
pétiolées et à trois folioles.jlans celles qui doivent être tri-
folioléesi fJe donne des figures de ides „ deux systèmes
(flg. gy lO, I
_J’ai vu la germination des Qrumis matrix i^&lumnoe,
m itissim a, et d’une quatrième incertaine : elles ont la tige
courte, les cotylédons- ovales3 quelquefois presque orbieu-
laires 3 étalés , ees*iles> plus pp moins pubescens en dessus ,
circonstance assez rare dans les feuilles séminales, Les feuilles
primordiales sont alternesv pétiolées, simples, et naissent
à peu de distance des cotylédons-; leur ' pétiole-est, muni, dè
deux stipules adhérentes- à sa base-, et le limbe est dentelé en
sci« dans ces quatre espèces, ,ç.cireonstjanee qui rend encore
ce genréstfacile à reconnoître. Il n’y a qu’une- feuille simple
dans FO. mitissima.1 et la deuxième est déjà,à trois folioles ;
on en trouve deux ou trois simples dans les autres espèces
(voy. fig. IBJM *
Les Anthyttis;\àulnerërm.(!deux variétés) et barlajovis
sont celles dont la gérmination m’aast connue : leurs cotylé-
dons’sont un peu pétioles, e*éalesy »planes et glabres. Leurs
feuilles primordiales sont alternes,- trè&irapproehées de la
base d«Ss»fiyléd©ns, et formées par le pétiolè^uvert, dilaté*
court, terminé par un,dknbe,isimple et,ovale4 . teoisième
feuille offre, ofttre le,limbe terminal qxuAf£s.t,trèsTgrand , une
ou deux folioles fetéplf^ fort, petife^fo^ ï-spivautès en ont
trois ou , quatre.vfâafeteisdispositiopi foairim de remarquable
dans Y4 ^ vulnèyaria, qui la |ftàn^iW^fpendant sa vie ibnw
tuais il lest curieux de'fo^petroijivecj danssd’^ hariba-
Jo&is;, qui, à làgèr,adulte , a toutesMës^folioles. à) peu..près
égales. A; l ’époque de Lagermination son affinité av ec;tW,, 'aiidy
plus frappante qu’à aucune aqtise époque de sa
vi©i(yoyî. fig.
LKEBenus '&riètie& , dont làffinité* est
douteuse, en|difffèrè;ia^sez,notablement par sa germination,
on du moins si.: j®fjaa’ai pas été induit en erreur sur- Ie nom
de cetfcetjeune plante que j ’ai vue jadis au jardin de Paris’,
mais doùtje n’ai pu suivre le développement. Ses cotylédons
naissent presque à ’Eeur.de terre, étalés, foliacés, ve^ts, un peu
épais, ovales, oblongs ,d£§etés tous lesdepx du même coté,?et
quelquefois presque ibé||||s ensemble pari es bords. Lés feuilles
ptiprovdialès au nombre-de trois ou sont simples, réunies
en un pétiole.court ÿ’ùn peu élargi ;ijg. i4 |^,i
J’ai observé la germination de quin®e espèces dç Medi-
,i toutes ont les,feuilles séminaIes, qblongues, obtuses ,
un peu tétféeâes à la base s, sessiies, tifiMégèrement carmfos,
et situées très-près du collet. Dans toutes , la première feuille