
feuille : les pédoncules floraust ont environ cinq pouces ' de
longueur; ils portent- quelques bracte'es qui me font penser
qu’ils doivent sé diviser en, grappes ; mais, dans mon échantillon
, ils n’offrent qu’une seulefleurterminalg.t,Le, calice
est persistant; la gousse a un pédicellé de quatre lignes de
longueur ; elle«est comprimée, ovale, oblongue., mucrone'e ,
et très-vraisemblablement, par suite d’avortement, ne renferme
qu’une seule graine. :
4°. P icte tia Jussioe i. .
Cette, plante ne m’est connue que par un.échantillon sans
désignation de patrie et,conservé dans 1’hjerbier de M. de Jussieu
sous le nom de Rf>binia a cu lea ta '■ je ne commis ni sa
fleur ni son fruit, mais d’après son feuillage il^estirupossible
de ne pas le.considérer comme un P ictetia . Il a des stipules
petites, dressées et épineuses ; son pétiole jporte trois «Umquatre
paires de folioles alternes ou opposées y oblongues, terminées
par une pointe droite, courte et épineuse.
, 5°. P icte tia DeppàuxiU
. Gettë plante est celle que M. Desvaux a;«décrite s.ous le
nom de Robinia spin ifo lia , et que j ’ai vue dans l ’herbier de
M. Desfontaines. Ses stipules sont droites et épineuses; Son
pétiole ne porte qu’une ou deux paires de folioles rapprochées
, oblongues, amincies, aux deux extrémités , terminées
en pointe droite et épineuse. Les pédoncules sont-axillaires i '
et importent qu’une seule fleur. Les goussés(Y. tab. 47 ? f. 4),
sont,linéaires , oblongues, obtuses, peu ou point articulées,
et portées sur un pédicelle de deux ou trois lignes. L ’arjbuste
croît à Saint-Domingue, où il a été observé par M. Poiteau.
6°. P icte tia tem ata. Tab. a.
Cette espèce a été trouvée h Saint-Domingue par M. Ber-
tero, èt j ’apprends, par l ’herbier de M. Balbis, que M. Spren-
gel se proposoit de la désigner sous le nom ÜÆsehynomene
tem ata. Elle a beaucoup de rapport avec la précédente dont
elle pourroit bien n être qu’unë Variété. Elle n’a que trois
folioles oblongues, rétrécies en coin, terminées en pétiole.
Son pétiole est très-cour t;,ses,stipules droites et épineuses;
ses pédicelles axillaires et uniflorés; ses gousses plus décidément
articulées, et aiguësà leur extrémité.
§'-f3. ' Dü ^cjme ÀDESMIA.
Parmi les plahtes qui ont été confondues dans l’amalgame
étrange auquel on donnoit le nom collectif iïfled y sa rum ,
l ’un des groupes les plus prononcés est celui auquel je fais
allusion dans ëèt article. Il sé compose d’espèces toutes originaires;
de l ’Amérique méridionale, et qui Ont pour caractère
commun d’avoir les dix.! etumines libres , et les feuilles
ailées sans impaire^ leur calice *est à cinq dents presque
égales, [comme dans les lled y sa ru rn , et le fruit composé
d’articies compriniés, arrondis et monospermes , assez semblables
ià ceux des Æ&chynomene.
? L ’existence de ce genre avoit été sentie par M.. Schranck
q|Ù, en .1808, en a fait connoître une espèce sous le nom de
Patagonium. Mais dès lors le nombre des plantes qu’il faut
y rapporter s’est fort augmenté ,. et il a été nécessaire de le
diviser en deux sections tellement prononcées qu’on pourroit
eh faire, deux genres. '
J’ai été engagé à ne conserve^ le nom de Patagonium
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