
rer, peq ou point rétrécis Rieurs exlaemités , nèt souvent
remplacés par de simples cloisons j die scB^ if ù’i i y ;a-dos espèces
où elle paroît complètement continue 5 2°. qu^ntsau
port, les folioles de toutes ;leS leur nervure
moyenne prolongée1 en une pointe épineuse qui leur donne
un aspect très-particulier, et qu’oB îre trn u y èp o in t.d an s
les Ormocarpumïdjes stipules des P icte tia sont aussi quelquefois
épineuses!
Le caractère du genre P ictetia pourra donc être exprirpé
comme suit :
Calice accompagné de deux hractéoles très-caduques, en
cloche à cinq lobes, deux supérieurs^éourts et obfcùsr, tçôis
inférieurs acuminés et un peu épineux. Corolle papihonace'e,
à étendard arrondi , plié sur la ligne moyenne et un peu plus,
long que les autres pétales, à car&e obtuse, un peu plus
courte que les ailes. Etamines diadelpbes à la manière ordinaire
( 9 et ? ). Style filiforme glabre. Gausse stipitée, comprimée
, tantôt continue et divisée en loges monospermes
par des cloisons transversales, tantôt formée d’articles peu
distincts, non rétrécis à leurs extrémités $ jamais sillonnés,
ni verruqueux, et souvent sujets à avorter» Graines comprimées,
ovales, un peu tronquées du côté inférieur, à cotylédons
planes et foliacés, à radicule courbée sur leur commissure.
Toutes les espèces de ce genre sont des arbrisseaux des
Antilles, parfaitement glabres ; leurs stipules n’adhèrent
point au pétiole, et sont souvent épineuses ; leurs feuilles
sont ailées avec impaire, tantôt à plusieurs paires de folioles,
et alors leur pétiole est allongé, tantôt à une seule ou à deux
paires de folioles, et alors le pétiole est fort court. Les folioles
sont dépourvues* de stipelles, et ont leur nervure
moyenne prolongée en épine ; les grappes naissent aux aisselles
, tantôt multiflores , quelquefois réduites à un petit
nombre de fleurs, ou même à une seule; les corolles sont
toujours jaunes , et ne ressemblent pas mal à celles des Ro-
^^b^t^espqcgs.qui appartiennent; à cëf genre sont les suivan
te .^*<
■ . P ictetia squammata, e^amtitimta
bien fi guré; par V ahl à la planche 69.de ses Symbûtce. •
■ 2P. PietetAcearistata ; qui diffère très-peu du précédent ,
et qui avoit été rapporté au genre Æschinornene par Jac-
quinf^t''sîen rapproche un peu en effet par le fruit, mais
les étamines neJ sont pas divisées en deux faisceaux égaux. Il
esttrès-bien figuré à la planche 237 du Jardin de Schoenbrunn.
Pictetia 'obcbrâata,. T ab.47? f* 1 -
Je dépïâs.i®ette-.espèçe d’après un échantillon en fruit recueilli
à Saint-Domingue par M. Bertero, et qui m’a été communiqué
par M. Balbis.
L ’arbuste est entièremdftt glabre; ses jeunes rameaux sont
cylindriques ; ses stipules ovales, lancéolés, pointues, mais
non épineuses,- le pétiole a jusqu’à six pouces de longueur ;
il porte dix à douze paires de folioles opposées ou alternes, en
forme de coeur renversé, c’est-à-dire rétrécies à la base, et
échanerées au sommet : ces feuilles semblent, au premier
coup d’oeil, manquer de l ’épine terminale propre aux espèces
fié ce genre; mais on ne tarde pas à voir que cette épine
existe, mais elle est courte et recourbée en dessous de la