
7°. Inga stipularis.
Cette planterécoltée à Cayenne par M. Patris est très-
remarquable par ses stipules larges, orbiculaires, foliacées,
persistantes, d’environ six lignes de diamètre, un peu plus
larges que longues. Toute la plan te. est glabre, le dessus des
feuilles et des stipules luisant. lues feuilles sont simplement
ailées T à pétiole nu , cylindrique , muni de glandes sessiles
entre les folioles de chaque paire.. Céllés-cisont.ovales ] pointues
aux deux extrémités, ,de consistance coriace, longues;de
trois et demi à quatre pouces sur dix-huit à vingt lignes-de
largeur. Chaque pétiole en porte deux où troi# paires; les
pédoncules sont axillaires, solitaires, égaux à la longueur dés
pétioles A deux paires de»folioles, plus-courts que ceux à
txojs. Les fleurs forment un épi serré, ovàléî; celles du bas
tombent de bonne heure 5-ces fleurs ont la corolle glabre,', à
peine double de la longueur du calice. Les étamine^sont saillantes,
deux fois plus longues que la^corolle. Je. n’a i pas vu
le fruit.
Elle a des rapports intimes avec Y In g a e’apitaiaà.e Ifosyaux.
; : Inga. Zygia. Tafo 65. .
Cette plante est originaire des Antilles et paroi t
déjà indiquée sous le nom d p a r P . Browpe.', mais elle
est si remarquable par la structure de ses étamines que j ’ai
cru devoir en donner une figure.
Les rameaux en fleurs que j ’ai sous les yeux sont entièrement
glabres $ JLgg branches sont cylindriques, dépourvues
d’épines. Les feuilles sont deux fois ailées $ le pétiole commun
porte à sa base une grosse glande sessile et concave : il se divise
en deux à quatre paires de pétioles partiels, dont chacun
porte quatre à.cinq paires de Miüdes : celles-ci sont ovales',
î'homboïdales , ¥ peine inégales'à leur bu-se, un peu pointues
au;Sommeté>©ellêMu sommet dé chaque pétiole partiel sont
plus grafidês' que 'céllés d^i bas.
Les^êtê&"'de fleurs sont ç Wh&S’&u bout de-longs pédicelles
filiformes qui iteÉrSent deux .ou'trois ensemble, et forment
par leurs-réunion une ""grappe'terminale. Chaque tete est un
faisceau !sdrféJ^îeïMip<fèéî!â& quinze àr‘ vingt fleurs séssffos et
asSez ^etî;t'es>'^
k rdyè c’ytc^e ’ést’ tubulèiix ,* à cinq denfss^aiguës;
•J-Lathrêi-e forme-urMùb#deux fôîs'pluMong que'foVaïfoe,
' un peu dilaté à;la gôrge, et à cinq lobes courts et pointus.
Elle esl glahre a-irisi’qué le calice et ThVâireY' ”
■ Les’étamines sont au nombre de vingt environ fleurs filets
sont ^ û à fe^ h un'Tube cylindrique beaucoup plus long que
la corolle, et q u ig^ant l ’épanouissement,%st tortillé sur lui-
riüm,e en façon de tire-bourré: la sommité'dès filets est libre ,
vfhârgéè d’une anthère à deux%>hes très-prononcés et mar-
' quésHfoaèün d’un sillon profond. A la fin de la fleuraison, le'
tube des étamineStest droi?, long de huit à dix lignés, C est-à-
dire plus que triple A# la longueur de la corolle.
L ’ovâire est'bblong, ^surmonté d’un style filiforme aussi
fongique les étamines, y
Le fruit n’est point encore connu ji.et jusque-là on ne peut
décidât si cêtte singulrètlilioàformation d’étamines, commune
aux I . Sa ssa , vïrgultom èc B u ig on i, est un motif suffisant
p o u r IMéomsidérer coiüiidtin genre distinct.
ç f. Schranckia lèptocarpa.
Je décris cette espècé^d’après un échantillon récolté à
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