
de la famille des Légumineuses dôntÿon ? ne doive exclure
aucune dès espèces qui y ont été rapportées.
Les feuilles des Indigotiers présenlr^ des variétés; de
forme qui hors de la famille dont illpmnt partie seraient
très-extraordinaires- on peut dire que leur-état normal est
d’être ailées avec impaire, mais dèt/état dégénère dans centaines
espèces sous deux rapporfs*-
i°. Parmi les feuilles ailées avec impaire j les unes ont plusieurs
paires de folioles latérales , d’autres n’en ont que deux
et même qu’une seule. iGeciésbun changement fréquenbdans
les Légumineuses : on le-remarque eu particulier parmi lès
Indigotiers, dans presque tous ceux „dits à trois folioles ,-savoir
: les I . mrgétrn , amoena, denudàfa | trfà lm ta yyete.4;
mais il arrive souvent ou que l ’une des foliolel 4 e la paire
inférieure manque, comme on-? «Je voit dans 17. diph$M(i
Vent, (choix, h 3o ), ou même que les deux folioles.latérale^
manquent , et que la feuille est réduite à unç foliole terminale
articulée au sommet du pétiole, comme on le voit dans mon
I . rrtonophflla. Ici il n’ƒ â aucun doute sUr, I^pature 4 e
cette foliole, parce que le pétiole est long; mais lorsqn’iL^t,
très-court, la feuille réduite ainsi à une seule foliole sessile ,
semble und feuille simple, et en reçoit habituellement le
nom : c’est ce qui arrive dans les I , eck in à t^ p a n io u la ta ,
s im p lic fo lia , Uni fo lia , etc.
2°. Les feuilles ailées avec: impaire ont en général les paires
de folioles écartées les unes des autres, et c’est ce qui arrive
dans la plupart des Indigotiers; mais il est des-espèces qù
les feuilles, quoique encore ailées, ont le pétiole court, ut
surtout les folioles très-rapproehées vers le sommet. Telles
sont les 7. -ermeaphylia ,■ ‘p u lchm ^ e ic. On passe ainsi par
%es gradations insensibles & des -espèces dont les feuilles sont
pétiolées^qE trois ^pinq ou sept folioles vraiment palmées ;
tel lè s e n t 1 ’ /. digMain\ mnJerea, Mo^MGcana, etc ., ou même
feuiUgs^^ssilêlsvà trois où cinq folioles partant de la ci-
catricule, comme, par exemple, dans les I . aspalaÉhaides,
sulcwta ; fifo rm is I -sebsUfolia, etc -
r Ainsi*4* seule étude-du genre Indipofera suffirait pour
fadfebien Comprendre pe$ qu’il y ^ d e réel dans les modifica-
tioBLS-les'pjlus remarquables -defa plupart des feuilles. C’est
pourrfâ&rë&comprandre^e double genre de dégénérescences
qJP^aât-classé les ^espèoes d ’Indigotiers en plaçant au centre
celles à feuilles vraiment ailées ayee impaire, e t aux deux
extrémités les 'deux systèmes de -dégénérescence , comme
1. Espèces dites k fe u ille s sim ples, c ’e st-à-dire ré-
duite%à- une foliole terminale sessile , ou à pétiole très-
.eouït. b;
Espèces dites; v&gopky-lles , ckst-ànlire composées
d ’trn pétiole distinct portant une foliole terminale articulée,
et une ,Vdeu*Qu trois folioles latérales.
-5 §. 3« Espèces ailées avec im paire, à deux ou plusieurs
paires latérales eoarteesdes -unes des autres , et-a petiole allongé.
$■ 4. Espèces braohypodes, c ’est-à-dire ailées avec impaire,
à paires rapprochées et à pétiole court.
5 5. Espèces dig itées, ou à trois, cinq ou sept folioles
palmées, naissant, soit du sommet du pétiole, soit de la
cicatrice de la feuille, si le petiole manque.
3a.