
et a de grands rapports arec le Swartzia triphytta-, figuré
par Àublet à la planche 355. Elle en diffère, jnjj ence:que,
au moins dans mon échantillon, toutes les feuilles sont à trois
foliolës, et non les unes à trois et lest autres- à uriè'seule;
2°. en ce que les trois folioles sont égales' ou à peu près, tandis
que la figure d’Àublet représente la terminale beaucoup -plus
grande que les latérales^ 3°. en cë quelé pétiole estgrèle,
presque cylindrique, et-tton bordé dhine aile membraneuse;
4°. en Ce que la feuille se termine en un àppet^ftieë étroit;,
un peu échancré au sommet; S°. en ce^que le support de
l’ovaire Kest plus long qûe l’oyaire meme , et a au moins six
lignes, tandis que dans le S. triphylla il est plus/çourt que
l’ovaise, et.a à peine deux lignes dë largeur. Je n e commis ni
les pétales , ni les étamines ,'iiï îe fruit dweette'pïante ; mais
le calice et Foyaire ne laissent aucun djb.ùtesur son genre.
4- SwARTZIA LONGlfcOLtA..
J ’ai trouvé un échantillon de cette plante dans Fherbier
de M. Thibaud, sans désignation de localité ^t^sôus le nom
de Taralea oppositifoÙa d o u b le t, d’où je-conclus qu’elle
est originaire ou de Cayenne ou de quelques paÿs voisin.
Elle a des rapports assez.frappans avec le J^raZea d’Àublet,
qui est le D ip terïx bppositîfolva de Willdenow, mais elle
ne peut être identique avec elle, soit par ses folioles beaucoup
plus allongées et plus acuminées, soit parce que ses
feuilles sont alternes et non opposées, ailées avec impaire'et
non sans impaire. Quant à ses caractères génériques elle me
paroît appartenir aux Swartzia plutôt qu’au D ip te rix , parce
que son calice se rompt en deux lobes réfléchis comme les
Sw artzia, et que l’aspect de son ovaire est fort semblable à
creux de ce: genre ; mais eommeje n e connois pas le fruit il
reste encore? de .Fambiguité à ce sujet.
Les feuillesisont alternes*, munies à leur base de stipules
oblongues, u n p eu eourhées -ën faucille et pointues aux deux
extrémités. Le pétiole a huit pouces de longueur; il est cylindrique,’
glabre, renflé .et comme calleux à la base. Les folioles'sont
au nombre de sept (trois paires et une terminale
impafeéf), portées sur un pétiolule calleux, oblongues , pointues.'
à la base, prolongées au sommet en une longue pointe
étroite et aiguë, un péu eoriaces, glabres, lisses’en dessus ,
pâles, endèssous,*. longues desix à huit pouces^ larges de deux;
fos.pfosvoisiaacs^du sommet du pétiole sont un peu plus longues
ffife les inférieures.
De Faisselle de la feuille part une grappe rameuse , plus
longue que le pétiole, divisée en cinq à sept branches qui
forment chacune une grappe-simple. Les rachis, les pédi-
celles , la partie extérieure des calices èt les ovaires sont couverts
de poils courts , serrés-, appliqués , qui leur donnent un
aspect blanchâtre. On trouve une petite bractée subulée à la
base de chaque pddjceff©; eelui-ei a deux, trois lignes de longueur.
Le bouton est ovoïde avant la fleuraison; le calice se
rompt tantôt par une fente latérale, le plus souvent en deux
lobes réfléchis et caduques. Les pétales, qu’on ne peut voir
qu’en ouvrant les boutons , sont au nombre de trois, savoir ;
un étendard arrondi et deux ailes très-petites. Les étamines
sont an nombre de dix qui ne dépassent pas la longueur de
l’étendardf il y en. a deux libres et huit un peu sondées par la
base,. opposées à l’étendard; toutes m’ont paru fertiles. L’ovaire
est porté sur un pédicelle tellement court qu’il semble