
1 Inde orientale; et toutes,les autres, l ’Europe ou les pays
voisins..
T'ephrosia, où l ’on remarque la section des M un dulea ,
qui habite l ’Inde ; celle des B rissonia, qui croît dans l ’Amérique
septentrionale ; et les autres, dispersées dans toutes les
parties chaudes du globe* [
Prosopis dont une* section, VAd&nopû , habite l ’Inde
orientale, et VAlgarobia les parties chaudes de l ’Amérique.
On observe aussi, quelques sections q u i, déduites des
formes , sont cependant géographiques parmi les genres
salpinia, Acacia,^ B a u h in ia , etc. J’ai peu de doute, que
toutes ces sections concordantes avec la géographie ’devront
un jour être considérées comme autant de genres; efr.isi jê* ne
les ai pas admis immédiatenwmt eommè tels, ê’ëst que. les
caractères de *Ia plupart n’étoient pas suffisamment connus*
2°. Il est des genres que je n’ai pas classés parmi les genres
endémiques-, mais qui mériteroient presque ce. nom; en »ce
qu’ils ont toute la masse des espèces, dans un seul pays et
une ou deux espèces seulement qui se, retrouvent dans des
pays éloignés. Tels sont les suivans :
G enista. La masse des espèces habite l ’Europé^ l ’Afrique
boréale ou la partie d’Asie qui touche à l ’Europe. Une espèce
indiquée en Cochinchine et une au. Chili doivent très-pro- î
bablement être exclues du genre.
Cÿtisus est dans le même cas : l ’espèce indiquée aux Antilles
est très-douteuse.
A sp a la thm . Toutes les espèces croissent au Cap de Bonne-
Espérance; celle qu’on indique dans l ’Orient sera probablement
un Crotctlaria,
AnAvéjM&Âà Toutes lesi espèces habitent l’Europe ou les
pays ;très-voisiàs?4Une seule se trouve au C h ili, mais ne paraît
pas pouvoir en être séparée.
Loi^hocmpwsy Toutes; les espèces connues habitent les
parties chaudes de l’Amérique, Une seitle se trouve en
Afrique , maisrne peutÿ à ce qu’il semble , -s’éloigner du
georei*-
t fkf/isfp. Toutes Jçsiespèces sont de l ’Inde, et on en trouve
une en Afrique, qui peu&être devra être séparée du genre.
^ CQiîeiiüla. Toutes les çspèces habitent l ’Europe et les pays
voisins dlEurope. ’U&Aseule est citée au Gap.de Bonne-Espér
a l e »mais sap.histoire offre plusieurs sujets,d’incertitude.
H.vmenæa.‘Toutes les espèces.bien connues sont de l ’A mérique
équinoxiale ; on en cite une dans l ’Inde.
Dqns,. los genres qui sont ainsi presque endémiques , il
importe d’étudier avec soin les espèces isolées qu’on trouve
dans d’outre^^^s ; cîo^il y a une grande probabilité que
lorsqu’on les connoîtra mieux elles formeront de nouveaux
genres^ ou du moins entreront dans quelque genre différent
de <^lüi où du les avoi^placées. Ainsi la Botanique géographique
sert tout au moins d’avertissement pour les classifi-
catqprsi; et pour -citer ma propre expérience , elle- m’a servi
* d’amp^ssement. pour séparer VIndigafera aspalathoides et
YAptthylUs aspalathi des Aspalathus avec lesquels on
Payoit confondu ; le Gqodia polysperma| et le Colloea spe-
ciosa des Cytises!| l ’O xalis eriocarpaAes Trèfles, e tc ., etc.
Enfinrestep^les véritables genres sporadiques, ou dont
les espèces spût dispersées., entre des pays lointains. Leur
nombre, dans la famille des Légumineuses, est de quatre-
64