
rique de Swartzia adopté aujourd’hui I j ’ai dïviséjle genre
en deux .sections très-naturelles/ ,que«je désigne par les anciens
noms de Possdpa et de Toundtem,.
Les Swartzia sont toutes1- originaires des Antilles ou des
parties de l ’Amérique méridionale qui sont ai^ogues*au
climat des Antilles, telles què Càèatfue, Garenne, la Guyane
.çt le Brésil. L ejeste du mond.e n’enaencore présenté aucune
espèce. Sur dix-septespèces dont il se^coinpoise, AmMet en a
de'couvert trois , dont une aVolt ëtéplàteée par lu t pans le
genre R obinia, probablement à causé cPune -transposition de
fleurs dans son herbier; Swartz une, Yahl trois él§mith une,
Raddi trois, et six paroissent ici; pour la „pFemipre .fois.
’feutes-pes espèces ont une tige ligneuse ; tantôt elles ,|.é4
lèvent comme des arbres, tantôt-^Ifes pâroissent'lorfflaer de
grands arbrisseau&f; les .‘unes ont les^temes3;bïSanfihe&fèt le
feuillage parfaitement glabres, meme le dessus-des feuilles
lisse ; les autres ont les jeune» pppsS^s- et le dessous des
feuilles, veloutés. Aucune n’u nhèpine- ni atguil-l^^^j
Leurs feuilles ^présententtau ,premier Uspq&t dé grandies;,
différences, car on. doit dire, dans le langage habituel de la
Botanique , qu’elles sont tantôt-composées., tantot sitaples#
Lorsqu’elles sont dites cop^osées^ eMesJtOïrt,àiIéés
paire et à- folioles opposées par paire : op compte quatre à
cinq d<f:c®es; paires dans le deux à trois dans
le ^ « Patm ooeo, deux dans X ^S.a la ta .^ b> a chy sta chya ,,
■ ppga&figi -et tantôt deux, tantôt une seule dans le
^myr^i^eUa, une seule dans le A. apterfr et les douilles
»tlpériejmcAdu ,S- C*es dernières sont donc à- trois
folioles, mais ne sont pas pour cela comparables aux feuilles
dites tgrnpes:;® §ont .delrtfeuilles ailées avec impaire ;oh le
nombre 4èS paires latérales -est réduit à i a . Il est des cas oh
cette paire meme manque complètementy jet lprfèaillè"estsrér-
duite lu ht fnhèfe terminale ; on dit alors quielle est simple ,
mais ohé est réellement ailée,, fit réduite à une seule foliole ;
OU q u i, iï^épendamment des analogies que js® viens d’indiquer
,- achève ,^ le démontrer ,&elesfcîqmè. cette foliole offre à
sa base , indépendammentiies deux stipules étroites eaduques
et eauhnawt^,: qu’on trouve àda base .des feuilles des Smart-'
z ia , % deux «petites stipcHes-qui, dalles;espèces à.feuilles
ailées , sont situées à la base d e là foliole terminale.-Le^S. tri-
p^ÿfilîa a une partie de sésifernlles à trois folioles, et l ’autre
a une foholei,les S . ^impiioifoUa, grajudiflara ; dw&êeemdm,
et Q@knmea, n’ont encnEe^éfid urnes qulaveci èéé
feuilles unifoliolées ; mai« je ne »crois point étonné qu’ofeser-
yaVctflj1;*18 leur pays natal on. y trouvât de temps-en temps
des feuilles .à trois folioles..
-jJ'Les fleurs-des Swartzia sont dispos® es-ep grappes simples
nii; ; qui naissent ou des aisselles des feuilles supérippres
ou Je long ues branches au dessous des feuilles ae-
tuelles è l ’aisselle dfis feuilles de laquée précédente ; les pé-
dicelles propres de chaque Heur sont-en général longs, grêles
etdepowrvus de braetéûl«? à la base du o^ieef fiè dernier
caractère mérite toujoumd’^ r e mentionné, ear il est rare que
la présence ou l ’absence d.e ces bractéoies ne soit pas, dans
la famille des Légumineuses, commune à toutes les espèces
d’un genre.
Le calice des '«e iprésente avant iSufteuraison sous
la forme d’une envelopp&à peu près globuleuse, un peu eo