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pétales réunis à la basé én une corolle gamopétale, par leurs;
fleurs blanches ou roses, mais jamais jaunes, souvent polÿ-
games, toujours disposées en tètes globuleuses ; leurs feuilles
sont deux fois pennées ; et souvent les pinnules , qui- ne sont
qu’au nombre d’üMiPft deux paires, siStittres-rapprochees au
sommet du pétiole cbmmunf^^qu’on^^p’elfëj^oÆia ëWnfû-
gato-digitata : c’est à ce genre qu’appartiennent presque
toutes lès espèces qui se meuvént lorsqu’on les irrite. Les
stipules sont toujours adhérentes au pétiole.
Les Mimosa se divisébt1 selon moi en trois’ seclaôns bien
prononcées par lè port et par les caractères, savoir :
i La première, que je nomme E^bMbS^,ieomme;pour‘ dire
Mimosa par excellence ou Mitn<mh$èoprement dite^falm
légumes comprimes’ et monilifornïesjc est-a-dirë ëtr^bglés oit
resserrés entre chaque article. “(Sëttè section^îqui renferme
vingt-qüatreéspèeès, offre trois soüs-divisïons-:fltesiÿ^4^z^Mÿ
qui ont les feuilles conjuguées-periUées ; lès' jrinnules à deux
paires de folioles dont l ’infériéure à celle du côté intérieur
toujbur^plus pelite que l ’autre; les-Pitdiçimfe qui ont‘tés
feuilles deux fois pennées à pinnules tr êÉ^kpproclie'ès vers le
sommet du p é tio le ,^ folioles égalés f Sôuyënt? assez? nombreuses
; enfin les Bipènnées, qui ont ‘les feuilles deux fois
ailées, à pinnules espacées régulièrement lè long du pétiple.
La deuxième section a reçu le nom à'HàbBa’siai, parce que
le Mimosa TIabèàs de Belile en fait partie. Ellésë colKpôse
de sept espèces qui ont des gousses comprimées, très-hérissées,
à bords ou sutures droites, parallèles;et non resserrées
à chaque article ; ces articles sont nombreux , beàuéôtip plus
courts que leur propre largeur. Ges plantes ont lès feuilles
deux fois g ^ ie s f , , les.fra^eai^r et les pétioles garnis d’ai-
H H el ievflqûrs blanches. LaÇgure du M , asperata,
quej^publie pl. 63 , donnera t^ç^idée du port c|;des carac-
4^es'ideee groupe,' ' , f
• La ,troisième>ieetiou esh désignée, par le nom de Batocaw-
lo n , qu^sfgnàûp tige ^ f to n p e , ^ q u ih n t a l l u ^ non-seulement
p;ce que le B R R R en fa itp
les trois autre^spèées qui s’y S app^ è^ Jon t un aspect ana-
l „ ï H B H H Ckpe sectiQn,diff|re;de la précédente par ses
H H H glabres ou à peine poilue^qui unt d ig articles plus
n g g s sont SOu-
— M B l ou au moins
d’épines. 0^ a> quelquefojs^|j|fo^d.u ^ e sp è c e s der!cetfpîqçp
t io n a y e c ï i Acacias, parce que dans la jeunesse des gousses
on n^agerçoit P-as articulations.
Ces trois sçqtions sonnsi n a t u r e l l e s a u r a i t pu en faire
trois genifèv mais elle^se lient aussi par des caractères geT
néraux.a^ez in ^ jta n s ppur que jecrôip plus conforme aux
princine£de ^ la is s e r réunies. L ’a v a n c e que présente VétiS
Glissement naturelles est sensible S<lans ce cas :
d’un B B on indique par ^ t e . méthode
floraux et carpologiques, et on groupe le s ’espèces dans leurs
— 1 comme dans la création des genres nouveaux ;
de l ’autre, on établit un degré de (subordination entre ^ ressemblances
plus ou moins intimes des groupes , et on soulage
la mémoire en c o n s e rv a n te s souvent % noms auxquels on
est accoutumé.
2. eatt a d a . ■ ; l i M
Ce genre a été indiqué sous ce nom par Rheede^mais avec