
sans foliole terminale. Les: pétioles sont, dans toute leur longueur
, garnis en quantité, É p de quelques glandesiïioires et
sessiles|&?. de petits poils courts, mous et simples ; fed 'é grands
poils épais, barbus, qui ne ressemblent pas mal, quoique en
petitj aux aiguillons mous et herbacés» de la-rose mousse,:
e#s poils sont plus nombreux vers l ’origine des jpinnules, et
semblent des stipelles éparsèsy Les vrâiesstipules,’ situées sur
la tig e , à la base du pêtioléfysont pinnatifides , a branches
barbues comme les1 aiguillons mousses'dont je Tiens de-parlejfe
Chaque foliole est ovale, obtuse,' glabre en dessus, garnie
en dessous, x°. de. glandeS'grosses^rsessileS, éparSës e t visibles
àd’oeil nu; 2P. de poils*é&uchéslÿrèsipetits, et violés.*
à une forte loupes. étesqpédonoulesKecflmamns ou laxtes^des»
grappes sont les prolongémens n eswanéné^tin en diffèrent
pas sensibléïttiiQit ; les pédicelle's-' na-isSent »tres^aTO^M'éMiîri s
des autres près horizon [aux ï un peu infléchLsiu-sM'm^
met, hérissés de poilssimplesiet rarneux, etp or tant fqu«lqiuë^
glandes analogues à celles du caHeovM
Je n’ai rien à a jo u te r a i àpe , quë?j ’ai* dit d e la fleur., Je
n’ai vu le fruit que dans un état trop jeunepour avoir pu
disséquer la graine.
§ 7. D u genre BAUHINIA.
J’ai peu de chose à dire sur le genre Bçmkimaÿ surtotdt
après l ’exeellênt Mémoire que M. Runth a publié dans le
premier volume desAnnales des Sciences naturelles. Je crois
cependant devoir en faire mention, soit à cause de quelques
points de la classification sut lesquels j:e diffère un peu de
M. Runth , soit pour exposer quelques Observations sur k
nature.des.feuilles,,de ces plantes. $$
Cavanîlles avoit proposé de .diviser les Bauhdnia en deux
genreV,’ee.ux.à dix .étamines qu’il appeloit PauUticu^ et ceux
à une ou. trois étamines fertiles^ guxquels il conservoit l ’an-
mm nom. M. Runth;, en admettant les deux genres de Ca-
vaniU§S j a proposé de séparer encore son Pauletiq, en deux ,
savoir, ^àlea^pèces»ihioyaire se^ile.et à calice bilobé qu il
jigmme B a u h in ia *^ & q \ \p ^ ovaire stipité et à calice à cinq
fcgfces qu’il nomniOi-^^^O,- puis il donne le nom de Cas-
Jaria aux ^ « 4 ^ d ^ a y a n i l l e s . J’étois arrivé de mon çbté
aux mêmes d ^ W € ue M * ^unth p j p # Ü Ü I lM É
deux,ans^donnéà. l ’une belles ce même-nom de C a sg am î
m a is« .’ j ’?tvpis cadrais,coinnfie-groupe particulier le M frm W
de Loureiro,. qui comprend fautes, les e^èces à trois étamines
fertiles ; et 2*. j.’a&qis considéré ,«|$s quatre groupes non comme
;dps genres, mais -eqmme des sections d’un genre unique.
0 -Ainsi l^ m v ^ a u h im a - do Linné ,.que je conserve dans
s o n ^ é g r it é , se#istinguqude,toutes les Cqssi^s à folioles :
c o n ju g u é e s ,S par’ seS!p é ^ ^ a u nombre de cinq, qui le
B B B de YHardwcfa@§et du Vouapa; 2°. par sa gousse
à jâ F c o m p r im é e , et qui u^est ni charnu®,niverruqueuse,
ni farineuse, ce qui F écarte .du Cynornçtra, àe YJfymenoea,
du M eirocynia et de la plupart des Confia; par sou style
filiforme, qui le distingue du Sohn ella; 4°- g g | B étamines
quU’ifoigtfont de YO utea; 5°. enfin parce que sur ses
dix étamines,., celles qui sont stériles n’ont point d’anthères,
tandis que dans le Ca#s§gg elles ont des anthères difformes.
Ce genre , facile à, distinguer par les caractères, se distingue