
Je possède un. échantillon de cette plante qui provient des
jardiqg.d’Angleterre, et répond bien-à celle de Burmaiiri: En
comparant la plante de la Jamaïque ^yécAcet échantillon, je
trouve q u ^ e n diffère par les-Ffcaractères s u iv a n s i-k°. les
feuilles du B-. pubemmis sont échancrées qp coeur à la base-*,
tandis que celles: du B i tornentosa sont obtuses ; à0. la surface
inférieure de ces feuilles, les pétioles ; les stipules-et les?
jeunes rameaux sont pubescens dans \eïBauhinia de la Jà-
maïque, beaucoup' plus, velus et presque cotonneux dans
l ’autre. Or, comme mon échantillon dç Fespèeedndienne est
cultiyé, il doit être moins, velu que son type sauvage.,>;.dfe
sorte que cette différence doit être plus grande outre les deux
plantes?sauvages qu’entre mes échantillons ; 3^sje calice#est
velouté dans le B . tomentosa, et glabre dans le Bf. -pubes^
cens] 4 °- l es fleurs de sIMdeinier ■ sont un .peu plus- grandes**,
plus rapprochées et plus nombreuses quecolfeéjrtlài B^fygtzen H
tùsa». Le fruit de toutes deux est encore inconnu. L ’une e|;
l ’autre ont le calice spathacé et fendu latéralement comme
dans les Caspària , et dix étamines comme dans les ]$duletia>
On pourroit en faire une petite^section intermédiaire-entre
les deux <jueje viens de citer -, tout an. moins on peutfeon-
clure de là qu’elles ne peu-yent former des genres distincts*.
2°. Bauhiniaxeticulatas. . .|
- Gette.espèce est encore voisine du B ., tomentosa semble-
être le Bvinerm is de Eorskahl dont Lamarclc a fait la vàr.. /3
du B -, tomëntosa>:,ji
Je n’ai pu admettre le nom de Forskahl soit parce qu’il
est douteux soit parce qu’une autre espèce Là déjà reçu. La
plante que je décris èst originaire du Sénégal, et m’a été comr
muniquée* avêc plusieursC,e^pècfes> de ce pays, d abord par
-M. Bâcle, puis tout récemment par M- Perrottet. Sès ra-
meauxvsdr£t ^lindrique^^S^uverts y au moins dans leur jeti—
nesSelÉllun duvet êotonneuxyserré et blanchâtre. Les:feuilles
sont composées deïdeux folioles glabre^; ovales 3 larges , ob-
tusess aux deux extrémités , de consistance- coriàce, chacune
à cinq nervures qui partent de. la-base, et dont les'ramifications
forment un petit réseau serré :#fees folioles sont le plus
souvent réunies ensembl^^del-àî du milieu de leur“longueur
©t forment- un limbe échanarf^ê*fi%cfeu^-'^ux deux ' extrémités.
Quelques unes offrent uhedente longitudinale vers, le miliet*
de leur nervure moyenne, ou, en d’autres termes, lasoudure
des deux folioles n’estpas complète, et laisse une fissuré entre
elles. Je présume que c’est^aïussi ce qui a lieu dans le B>. ana-
torméa, qui m’est inconnu^ -
Les fleurs forment de petites grappes* qui naissent de Faisselle
des feuilles, et sont plus courtes que lès pétioles^.; ; chaqu#
grappe porte jusqu’à sept tou huit fleurs ; le calice et le jeune
fruit sont couverts d’unfÉÉlet fèmssâtre très-court et peu
apparent. Le tube du calice |est court;.les pétales-au nombre
de cinq ,v oboVéf^étréci^en un onglet peu prolongé; i l y a
dix étamines libres, inégales, dont huit portent des anthères
ovales et assez grosses. Le jeune fruit est velouté comme le
calice, comprimé, courbé*en faucille, soutenu sur un court
pédicelle, et terminé par un style très-court et par un stigmate
en tête assea épais. Lé fruit mûr est une gousse parfaitement
glàbre, très-comprimée, longue de près d’un pied sur
un pouce et demi de largehr, et portée sur un pédicelle égal en
longueur à la largeur de la gousse. Gette espèce paroît avoir