
2 6 Ie1. MÉMOIRE.
paiement sur les (r. triaearithm J ’ai fait réunir
dans la planche I toutes les variations que j ’ai observées dans
la forme sde ces feuilles. Gette planche suffit pour les faire
connOître sans qu’il sqit nécessaire de détailler ici toutesJces
variations. On y voit que quelquefois la portion , qui dans
l ’état ordinaire des choses auroit du former une feuille ailée
ou une pinmrie. ailée , * se présente en tou t ôü-partie sous
la forme d’un limbe penninervfc à peine dentelé, fie limbe
est complet dans toutes les: figures de détail màrquées de la
lettre-^ il est incomplet de deux*maniérés : tantôt les folioles
-de la basé sont soudées ensemble ,'etÿéélês du haut sont libres,
comme par exemple dans les figures pja- tantôt îés folioles'de
la|îiUSe'sOiitïlibrés e t eeMës^du sommet soudées en-
-sembleff= comme on le voit dans les figures é* Pétai Wdî<-
nairev dks- feuilles ■ éèt-, Comme on ‘saîtyéeluiHoii toutes les
folioles sont.libres* comme dans les pinnides marquées de la
lettre» oM f i l arrive très-rarement qué l ’organe qui devoit
être foliole se subdivise j eneoréde mànï^re^-êtfëlüï-ffiêmë
penné y c’est ce qu’on vo it figt lettre d .^ i H;ëüté%tte feuille
•prènoit* un semblable développement y elle seroit trois fois
pennée.Toutes'Cesdiverses modificationsd’unemême'fcuille
sont dés exemples remarquables‘des soudures 'que.‘peuvent
“préSenterlesdiversespartiesdesplanteset surtout dësorganes
-foliacés. -Qu’on dise que dans l ’origine primitive d’une plante
toutes les parties- d’une: feuille ailéé étoiént soudées enùn
seul tout y et qu’elles seséparentgraduellement p a r l’effet de
lavégétatiun, ou_que.l’i)n dis^qulelks étoient primitivement
distinctes et qu’eUes, §e s,çi^t soudée^ par l ’effet, même de la
végétation , ce. sont^deux manièresjide voir : qui<, < <probabletfifeÜMINf^
BS.>im^ÊNÉRAE.
ment, sont vrafostfodièss d#Ux dans* ceMaàns^as $ mais qui!oùtes
deux conddisentjàdës: résultats très^ianalogùfâi 9 savoir’que Les
orgakei’ quinoéR^gBoissentsimples-penvemtîêtreîSQuvent
formés de pièéëS;|3É||fÿaûis#i0nt'sdud^^efisÊinl»le dépuis leur
développemétït»,« ou qüimeSSé-sont past eonMpIétement' dessus
dées ■ depuis 4 eur premfrefôîâge^iJdfoù' frésultev dans l ’une et
Pautre’hypothèse) (pie» pousse faire une^M'ée juste des organes
composés? j -il faut toujours lesitamener par. la.théorie -etl’âna-
l ^ e à leurs formes.primi#vés<, ëtudxèrf«;elles4cMorsqu’ï>n les
rericoUtikisqlees 5 et déduire- de iëtmfetles .formes qui
peuvent- résulter üB leùMl^^éWê.^Il fauIntroduire eh un
mot-dMs f organographié' -^egétèfle une "partie desiprincipes
de Ha cristallographie minérale ,»ou emd’autrés termes y distinguer
toujours fes formes^Mhiiffvës ët.secôUdai&fesi. *
ParmilësM^arreriés*àëcidëmellesquepysenteàtlesi&ui'lles
de^LéguminéUseis , il eréeSt une qui méritemne mention suo-
eimrWyût dont lapïanefié'iq^gfrS, f, quiî»eprésettte iefiier
ditsia , et la ph 2',1fig.-i4 , quùrëprésehte ïe-PjbiS, cultivé, o£-
frentdeSÆe-xemple&gjh’é stq u e f’extÈétoitévsspifcdu pétiole côm-
mun£ soit de ses bimiches, s’épanouitquelquefois en un godet
creuxs#fie phénomène estànalogèe à.ce»qu’on .observe cous*-
taminent sur 1 e INépenthes, et ifol’aecident- que .j’aivdéjà fait
connoitre dans une variété de Chomï^Y'dy- Trans. Hortic.
Sôc. Lond. 'V. -i-M i
Parmi les fèuiHes'iqu’on CÏasse)'dans les feuilles simples ,
iPét%te hêauepup»de»*as'Uh l ’apparflÉ^itrémpe sur la nature
réelle de ces organes :» je lefc indiquerai {rapidement. jt|
Il est,des feuillds defbiégumineuses qui semblent simples
parce qù’élles sont réduites à la foliole terminale d’une 1