
- :2‘6 ° iXi E le io th is, qui’sera exposé plusbas,§ io .
270. L e'Lespedeza de Michaux, auquel on doit rapporter
quelques espèces de l ’Inde et . du Japon , telles que VHéËy-
sarum virgatum de Thunbérg, et une nouvelle espèce du
Napaul, que je nomme ƒ/. eriocarpa.-
■ # 3e. Série. ALHAGÉES. i
Fleurs en grappes ou eii {5piy; fruits cylindriques.
2B0. XéAlhagi?de jrournefort et de Desvaux, que-M. Don
vient de proposer de nouveau; sojxs le nom de Manna i
290. \ i A lysica rp iis de TNeefcer et de,.Desvaux,„genre très-
naturel , formé comme le précédent, des dèmembremens
de X lfed ysarton.
3o°. Le Brem ofitiera, dont j e parlerai ci-après., § 1%. ;
§ 2. D u ' genre PICTETIA.
J’ai déjà eu occasion de faire remarquer que le genre Rp-
binia avoit été long-temps un assemblage artificiel et incohérent
d’espèces hétérogènes. Parmi les .genres nombreux
que j ’ai été dans le cas d-’en séparer ^s’en trouve' un qui appartient
à la tribu des Hédysarées, et auquel j ’ai donné le
nom de P ic te tia , pour consacrer le nom de mon collègue et
ami, M. M.-A. Pictef, physicien célèbre, surtout par ses:expériences
sur la chaleur rayonnante et la météorologie. Les
Botanistes ne se sont pas en,effet bornés à dédier des genres
à ceux qui se sont exclusivement occupés du règne végétal.
En rappelant dans leurs dédicaces les noms des zoologistes
(Artedia, Gothofreda), des ânaiomistes (Ruyschia, Quvicra),
des chimistes (Be^thollëtia, Thenardia^ et des physiciens
célèbres ( Laplàcçæ, iGay lüssacia ) -, ils ont voulu montrer que
l ’étude dé la* natrire ««fait réellement qu’une grande science
dont,toutes les parties;.sont.liées , ensemble. C.’est dans le
mérite -esprit que j ’ai eru- qu’il me serait permis de rappeler
par le nom de ce nouveau genre celui du savant aimable
auquel j ’ai dû les premières notions des sciences physiques *
eh que leslslèfejateësàviennent de perdre.
Le P ictetia diffère ssi évidemment dns vraies Robinia
par ses fruits articulés > ,qn?il est inutile, de le comparer en
détail avec ,eux.y et ,4e prouver ultérieurement son rapport
aveedes Hédysurées : comparé ave# celles-ci, il a des rapports
pranoncésavec le ^m ^D T^ocàrpw n deBeauvais, maip^’en
distingup par, les caractères* suivans : i%°. quant aux organes
derla fructification, l ’Ormocarpurn. a le calice à cinq lobes
aigus, distribués en deux lèvres peu prononcées; le P icte tia
aies deuxJobes^de„la lèvre supérieure obtus, plus courts et
plus larges que ^euxvde l ’inférieure, dont les lobes sont aigus,
presque épineux. Les deux- bractéoles, qui naissent à la base
du: calice,. sont persistantes, dans X Ormocarpurn, très-caduques
dans le P ictetia . L ’étendard est plus court que les
autres pétales dans l’Ormocarpurn, un peu plus long dans
le P icte tia - la gousse, qui est stipitée et comprimée dans
l ’un et dans l’autre genre, se compose dans l ’Ormocarpurn
d’.articles très-distincts ^rétrécis aux deux extrémités, ovales,
oblongs, marqués de stries,ou. sillons, longitudinaux, et revêtus
de verrues saillantes,;. ;la gousse àes*Pictetia n’a ni
stries ni verrues ; elle est formée d’articles peu faciles à sépa