
de Roxburgh, comme je m’en suis assuré .par la vue des
échantillons originaux de Rurmann et de Roxburgh, et 'doit
être rejeté parmi les Césalpinees-Cassices.
5°. Le M u lle rd 'scM e , par son fruit polysperme, plus
voisin des Lotées que des Dalbergiées.
6°. Le Diphàca appartient aux Hédysarées par ses gousses
articulées- /T : . - y ' ME? f - y '"'V
Après ces*éliminations il reste un groupe dont le Dalber|
gia peut en effet être considéré comme le centre j et qtii
semble distinct .quoiqrue tf èè-wisin ffes fDhaseolees. -
LeS Dalbergiées ont, comme lesÆhaséolées, la cpréjîe pa-
pilionacée et périgyne, les. étamines à filets diversement soudés,
les graines à radicule courbée et à cotylédons charnus >
les feuilles simples ou plus souvent ailée^àvecdmpaiee.
•Mais on peut les en distinguer i-°. paree que la plupart sont
des arbres et non des herbes ou -des,arbrisseaux volubif%
f f | pa'rcélque plusieurs des genres qui formei#ce groupe “ont
les étamines en deux faisceaux égaux, “te qu’o r b e "voit jamais
dans les vràiés Bbasétflées 13k surtout’parCe que%frult
de toutes les Dalbergiées eÉfndéhrsceiit et ne contient "que
hfie B deux graines , au lieu que celui des-Rhasëolées' est
déhiscent letboïy spêfine -
M caractère sera* peut-être avec raison considéré comme
insuffisant, mais rïous connoissons encore trop mal la structure
de la grainê^et la germination des Dalbergiées pour que
j ’aie osé les réunir aux Phaséolées- Il faut donc ne considérer
cÉfetxibu que comme un groupe provisoire et mal déterminé,
Les Dalbergiées touchent i°. aux Phaséolées, par l’inter-
DALBERGIÉES- 387.
médjaife du B u tea t cjui a -le» port des. Haricots aveh une
gousse indéhiscente etmonosperme; è&iaux Ifodysprées, soit
par ldi genre Mrya dontie fru-iha^du rapport-aiec les Hédy-
■ sarées monospermes et dont la germination airest pasiçonnue, I
soit piarU 41» ^ ^ étamine^envdeuxfë^eawx égaux,
qWon observe d a n s d e ^ # ^ ® et, d ’un
eèté, comi» et le 1’awteeq
3». aux Lotées,- par lesj genres. Paifitgàmiu $ qui
ont des rapports très-prononcés avec 1er R@èmm et le L qw
dvocmrp^Êsétte multiplicité de rapports'dsjs encore', ua argument
pour ne réunir formellement Rf* Dalbergiées avec!
aucun d®; ees: gEQupes.
Lestgenres qui forment eettte tribu sont- : H
|j| Le Ètèxrisr dont une espèce,, qui a fosîfouiHes trifoliées,
se rapproche pfasi
le fouit membraneux, monosperme et indéhiscent, s’approche
de celui des Dalhergiéem
2-<v Les genre^^hï^l^^i® s
Püngwww, Ecustcuphyllurriy Ameanmrmm e t Mryms qui
forment; le types de la tribu et p a lisse n t iasépaarabiesi
3^ ^ JEhmeim &t V Erndespermum y genre s tr am a i
connus et placés à la suite dès Légumineuses , poudroient
bien appartenir aux dalbergiées.
De ®as divers, genres- le Pteroaarpus méritera seufe une
mention abrégée.
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