
disposé à le confondre avec les Hedysarum. Gette diversité
même indiquait déjà que le genre de Linné devoit être conservé
i ’’il" se distingue en effet par des caractères
bidn tranchés' j savoir , x9. soncalieeest dÉfisé au-
delà du milieu en lobes aeéré^tpi égalent la longueur de la
corolley 2“ :; ‘léS! ailes sont extrêmement Vèourtessy »et atteignent
à1 peine la longueur du tube du calice. * Le port de>#es
plantés5'ë&t aüSsi très-différent : les Ebenits sont, des: herbes
ou des sous-arbrisSeaux à feuilles pennées avec une foliole
impaire 1 sessile et égale aux autres. Lc^s stipules sont distinctes
dû pétiole. Les pédoncules qui naissent des .aisselles
des feuilles portent des épis' serrés de fleurs rouges . .
Par le port on est* tenté de rapprocher \e$.Ehemts des /?e-
d ÿ sa r tih i:ét les étamines monadelphes V qui ont'engagé àdes
réunir âUx -AntJtyîUs ‘ se retroùvènt 'dar® |plusieurs génies
d’IIédÿsarées. La brièveté des ailes de la ébrolle est un caractère
frappant qu’on ne retrouve guèrequedans les M&ây^
sarurri y les Onobrychis et Y'Mbétëu&^tâ motive leur* rapprochement.
; *
On ne éOftipte'd’ordinaire que deux espèces dans ce.genre ,
savoir : lY E s u t lequel je n’ai rien à ajouter,;et
YErpmÀâtêi/, qui renfëîméy selon m o i, deux espèces > savoir
: le vrai E . pinriata de Desfontaines-, qui est YMèdÿsarurn
sericeum de Yahl et Y Antl^îMd's&rÊtéci de Will-
denow j • i 0.. VEbenus pinnata de Sibthorp, que je nomme
E . S îb tho rp ïi, vé y . pl. 53. En comparant les échantillons
provenant de M. Desfontaines et de Sibthorp, j ’y trouve les
différencies suivantes, savoir, que Y E .pinnata de Barbarie a
la tige garnie de poils mous et étalés, tandis que V E . Sib~
ëÊËÈÈÊËÊËÊÊËËËÈ 353
th&TÇpüy qui crçit ^RÜf^ontagnes de l’Athos et dq Parnp^e,
a la tige couverte.d’u^e pjjhes^nçe qoprt^çt, çoqcl^egle premier
a l ’épi o v a i r e deuxième, l’a spligîque, La .corolle dit
premier .est plus courte que le calicé j ^lle^çi-fist égale à la
longueur du calice. L e ;prtemier a une flractée.qya^çpncave
sous chaque fleur ; la dguxijpie a unef^ppc^ d’inyolucre
composé detrois, quatre brqctées à la b^se* de
§u,j2. Du BREMONTIERÀ.
Parmi les plantes qui ont „qttoppqrtéçs.fle l ’Ile-dp-Prance
par Cossigny, eij.e ’çâEojs-. aussi par ;Gqmmerson, il trouve
des rameaux d’un arbuste qui y est désigné, go^sle npm | p
Boisk& iSa bW sY fp ye j ’ai .aussi retrouvé dans Éhçrbier de
Qcylan de Burmann. «Qes échantillons sont dans plusieurs collections
sous le nom t eM v lle r ii, mais nc,pçuyent, en aucune
manière, appartenir à genre; car« outre une^Jreme
différence
et ’le Bois de Sablé les a fliadelphes; le fruit du est
étranglé, mais nonarticulé entre Jes, graines > tandis que celui
du Bois, de. .Sable est réellement articulé ', ,enfln kpremier a
les graines réniformes,, et l%déuxièmc M * É | | É | \e,çaflfn
du premier Se eoupe*en travers à s a à ^ e r # n’arrxve p.Q$vt
aii second; le premier a les feuilles ailées avec impaire, e tle
deuxième les a simples ^etc.
Il est aisé d’affirmer , d’après ces caractères* que les plantes
de l ’Ile-de-France et de Geylan ne sont pas du genre M ul-
lera ^et leur fruit articuléies place sans auç,un dqute parmi
les Hédysarées. Mais on ne peut les réunir à aucun des genres