
exclure le genre A ra chis que M. Bronn y a rapporte', et qui,
ayant l’einbryonadroit, entre dans les Césalpinees.
Les::rapports des Viciées avec les autres tribus des Légumineuses
sont assez multipliés : ainsi J g g elles ont de la ressemblance
avec les Hédysarées par l ’intermédiaire du genre
A desm ia, qui a les feuilles ailées -sans impaire, comme le
P ic ia , et le.fruit articulé, comme Je Besmodium et YÆs-
chmornené; a°. elles ont de.fortes analogies avec les Phaséo-
lées, qui,,en général, s’en distinguent’1°. par leurs cotylé-
dons sqrtapt ordinairement de leur enveloppe, ;et S’élevant
hors de terre à la germination. Cependant quelques genres
de Phaséolées, tels que le Cajjhnus , ont une germination
semblable à celle des V ic ié e ^ » ; les PW o lé e s^ e distinguent
surtout de celles-ci par leurs feuilles primordiales opposées;
3°. par leurs folioles en nombre impair, et le pétiole
terminé par une foliole et non par unejtrille ; 4°. les Y ic fts *
ont quelques rapports ayùe? le genre B h ik d a ^ r in r YeÊ Mi-
mosées, car ce genre a , comme les Vieiées ^ e s &uillés aile^
sans impaire, _et terminées en vrille, une tigevolubile, des’
cotylédons charnus \ cachés sous « terre et dans lé spermo-
denne à la germination f W f c T feuilles primordiales alternes.
L ’embfynn -droit et l ’estivation valvaire des pétales
de XEnicidM le distinguent sans ambiguité * Çûelqiïe»
Gesalpinees , telles que VAràJohis, ont aussi dès rapports
avec * les Viciées par la structure des feuilles et la germination,
mais leur embryon droit ne permet pas de les rapprocher.
Cette tribu sé compose des genres WiëM., Eabâ*
Lathyrus e^ OmbiM'j-sxiv lesquels jè in ’ai rien de nouveau à
observer quant aux caractères génériques, et du genre Cicer,
dont je dirai ici quelques mots.
• § 2. B u genre CICER.
tvl Le*, genre, Cz’eè&^d’après sa germination (voy. Mém. 2*. ',
p. *:ô;2 , f. par oît appartenir ; sans aucun doute, à la tribu
des Viciées; maisil^ènécarte cependant par quelques particularités
de son feuillage j qui méritent d’être mentionnées.
On a coutume de dire que l e i l %*&rÈëÊihâên ':'% les feuilles
ailées ayec impaire ; mais il n’est pas ràre de trouver sur les
mêmes individus ; surtout vers le haut de la plante, des
feuilles ailées sans impaire, e f dont le pétiole se termine en
une: vrille courte èt simple. La' même chose a lieu , et d’une
manière plus prononcée dans une deuxième espèce, le Cicer
S&ngaricufn de Stephan ici lés feuilles inférieures seules
ont da foliole terminale et toutes les supérieures ont les
feuilles ailées sans impaire , et le pétiole terminé en vrille
plus allongée que dans le Pois-chiche. Ainsi l ’exception que
celui^pi sembloit faire au qara-ctère ordinaire des Viciées dis-
pàroîlj presque entièrement.
heiCêcer fSôngaricumt tenà encore à modifier lé caractère
classique- du genreu le calice a les sépales soudés jusqueS au
tiers - environ de leur longueur en un tube plus ou moins
relevé ;en bosse à la base du côté supérieur sous l ’étendard :
cette bosse est peu marquée; mais existe cependant dans le
C, arietinum ; elle est ti?ès-prononcée et proéminente dans
le ^kSrnnganëimii Quelques naturalistes^ dont l’opinion est
d’un grand poids, avoient cru qu’il seroit nécessaire de sépa