
de le faire, et je ne fes considère que comme des groupes
provisoires^
Mais quelle place doit-on assigner dans l ’ordre dey Légumineuses
à èes deü-x genres ? lis ont l ’embryon droit comme
les Césalpinées, la corolle papilionacée y e t les étamines diadelphes
comme les Papilionàcëes. Le port les rapproche de
celles-ci ; le caractère le plus 'important, à ce qu’il paroit,
dans cettè famille les réporte aux Césalpinées.
Le P era ltea et le Brongniartia ne sont pas :les Seuls
genres qui présentent cette bizarre réunion des caractères
les plus opposés.- -UArctefri*, le -Brownea, le» D ip terix y
X Andira et le Geoffroea sont dans le mêjhe cas ; tous ces
genres , quoique très-différens éirtre^eux par le port , onÿ^ceci;
de commun que leur embryon est droit1, leurs cotylédons
charnus, leur corolle papilionacée, et leurs étamines mona-
delphes ou diadelphes et périgynes. Je les ai réunis en une
tribu sous le nom de Geoffirées, qui fait partie du s^is-ordru
des Césalpinées. Jôn e me dissimule point que .cette tribu
est peut-être artificielle^ mais tous les genres qui la composent
ne peuvent entrer dans les autres tribus sans's’y présenter
comme des anomalies ou des exceptions. Le temps nous
apprendra s’il existe des intermédiaires propres à servir de
liaisons entre les genres que je me vois forcé de réunir ici.
L e P e r altea se distingue facilement de toutes les Gepf-
frées, i°. par son calice à deux lèvres, muni à sa base de deux
grandes bractées foliacées et opposées', libres entre elles, et
non soudées comme dans le Brownea i 1 0. par ses étamines
diadelphes; 3°. par sa gousse comprimée à plusieurs graines,
plus ou moins pédicellée, et bordée, au moins dans le P .
uneaüjtétroke.surla suture, supérieure. Toutes
les espèces qui le composent sont'des sous-arbrisseaux cou-
verts de poils longs ;,;soye,u£ ou uupdu laineux. Leurs feuilles
sont ailées avec impaire, à folioles latérales | formant de deux
à treize; paires.3L.es; pédicelles naissent deux ensemble de 1 aisselle
des feuilles,: et portent chacun une fleur grande et purpurine..
ritu ÊA l U '..y- ■
L ’espèce *queje puis ajouter aux trojs décrites par M, Runth
est' la sui vàn^^ÿi
Peralxe^ oxyehyllAv
Elle est*6rigipaire du Mexique,eu elle a été £cueilliè par
Née : un rameau, provenant de se voyageur,^ passé de l ’her-
bierjSThibaud dans le mien..Toutes les parties foliacées ou
herb^éesïonicoùvertes d’unduvetlong,ahondantct3oyeux.
La, branche ( ou t i g e j^ t droite , cylindrique , simple. Les
stipules^ .sont- grandes, parfaitement semblables aux folioles,|
et-peuvent être considérées comme la paire la plus inférieure
de ce|i'çs-ci. Le pétiole a quatre à cinq pbuees de longueur,
M porxte onze à treize paires de folioles outre la foliole terminale
qui prend naissance au même point que celle de la paire
supérieure., Ges folicles soni{ovées, lancéolées, terminées en
pointe-fort acérée ^caractère qui distingue éminemment cette
espèce, du P . lupindides, figuré à la planche, 689 des Mova
Généra et Spëc. Am er. y
Lés pédicelles ont quinze à dix-huit lignes de longueur ;
ils sont droits, serrés eontre la branche et chargés d’une seule
fleur ’ celle-ci., est immédiatement sous le calice , munie de
deux bractées semblables apx folioles et à peine plus petites.
Le calice est à deux lèvres divisées.assez profondément: celle