
§ 7. D u genre WISTERIÀ.
Ce genre, fonde' primitivement sur le G lycine frutescen s,
a été proposé en 1818 par M. Nuttall dans ses Genres des
plantes des Etats-Unis, sous le nom de TVisteria, et par
M. Elliot , sous celui de T hyrsanthus, dans le Journal de la
Sociétés!es Sciences de Philadelphie. Obligé de choisir éntre
deux noms de même date, j ’ai préféré celui de W isteria ? soit
parce qu’il est décrit dans un ouvrage plus classique et plus
général, soit parce que le nom de Thyrsanthus a été donné
par M. Sehrank à un genre de Primulacées qu’il sera peut-être
nécessaire d’admettre.
Linné et plusieurs autres botanistes avoient réuni le G.
frutescen s avec le G .A g io s pour en former le genre A g ios;
et ces deux espèces se rapprochent en effet, quant au port,
par leurs feuilles ailées avec impaire , dépourvues de' sti-
pelles, et leurs fleurs de couleur violette, mais leurs autres
caractères sont assez différens.
Les W isteria ont des tiges ligneuses , grimpantes ; léÉr
racine n’est pas tubéreuse; leurs grappes sont terminales ,
munies dans leur jeunesse de grandes bractées caduques et
membraneuses, qui leur donnent l ’air de chaton ; leurs fleurs •
sont de couleur lilas , tirant sur le bleu; le calice est en
cloche , à cinq dents disposées en deux lèvres, deux supérieures
courtes, trois inférieures- en alêne ; la corolle a son
étendard muni de deux callosités à sa base. Les étamines sont
diadelphes ; l ’ovaire est porté sur un court pédicelle , entouré
par une gaine tubuleuse, partant du torus. La gousse est à
deux valves coriaces, à une loge, comprimée et bosselée par
lès graines : celles-ci ont les cotylédon« charnus,. et le genre
appartient aux Phas'éolées.
d ç réunis ici i°. le TV. fru tescen s, qui estIfc Glypùjtéfru^
t&scens, espèce sur laquelle le genre af§N;e établi, et qui.se
caractérise par ses ailes à deux oreillettes et son ovaire glabre ;
âp. le TV.y Ghinènsis ou Glyûinë V ffn è fisis de Sims ét Lod-
diges, qui ressemble tellement auvpÉ&edent qu’il mè semble
impossible de l ’en séparer, quoique ses ailes n’aiént qu’une
oreillette et que son ovaire soif velu'^3’°! peut-être faut-il aussi
réunir à ce genre le" G'ifëiüefbëribûm tb de’ "Willdjêftbw, ’du
D olichos polyitfyôhyosÆlisivAX. , f. i .
$ 8. D u genre A P 10S,
V A g ip s de Boerhaave se retrouve ainsi complètement
isolé,Comme l ’avoit primitivement proposé l ’auteürdu genre.
Adanson , qui l ’avoit admis , lui a voit donné *le nom de
Brcidlea, que Linné avoit appliqué à tin autre gèttrê : tous
hes autres l ’avoient confondu avec les Gly,ciwy. L ’A p fcs’^e
distingue facilement à sa racine tubéreuse, à sa tige herbacée
et grimpante, à ses feuilles ailées avec impaire, à ses grappes
axillaires, à ses fleurs d’un pourpre brun , à ses- petites-bractées^
à son calice muni de bractéoles très-caduques à sa*base,
divisé en cinq dents dont quatre à- peine visibles et une cinquième
aiguë sous la carène : celle-ci-est en faux allongée et
repousse l ’étendard. Leêi étamines sont diadelphes, et le pédicelle
de l ’ovaire engainé comme dans le-genre*.précédent ;
le stigmate est échancré^ la gousse estpolysperme, et, selon
M. Pursh, biloculaire. Si ce dernier caractère est exact, i l ne
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