précise'le caractère : celui-ci cônsiste êssèïitiellement dans la
transformation des Xîtamines des fleurs inférieures de chaque
épi' eti pétales filiformes ou ligulés ^Ge genre se divise en trois
sections tellement naturelles quoi le port ausjsi b ien q ù e là
structure dès fleurs en détermine' l ’établissement j savoir :
i f i \i0W ^ tuiïia>, qui ont les filamens'stériles ^ entièrement
pétaîoïdfes y et'les goussesH)blonguesun peu ëlâÇ^-iés d’un côté
à lèuf base, et à quatre n u six graines' ; ce sont dès-berhes
aqUa-tique s , couchées ou ramparites/tî'feuilles sensibles-au
tàeti, éèmme les vrais Mimosa-, à" deux bu trois-paires de pin-
nuleâfèomposéêschaCunede dix à douze pawés de foliolês | à
pédoncules axillaires'et solitaires. Cette segticm'Constîtuôit le
gèftre Néptunia de Loureifo, e't-ëst tellement diMncte qü’Ôn
pourroit sans inconvénient la considérer èômbïé-im genre :
elle comprend les D . ïdcustris, h /{fnrtrlis
nèâi, et une ééjsêéémbùvello que je nomme 2). pihp/tplf&Q»-
parce qbe; ses: pinnules ont jusqifa vingt pairès'tfe^rol-iôlés.
La seconde-..«éëfion-, que je nomme- DèsmcÉntfiea^p. des
légumes linéaires à dix, quinze graines, des" filets '"stériles 3
presque filiformes, etdes fleurs neutres- l è v e n t |déplbivues
de pétales.■* Ge^sont des arbustes ou sous-arbrisseaux ; dé'uïrs
feuilles ne sont :pbint sensibles au tact 5 elles sont composéfes
de deux-à cinq paires de pinnules à dix , quinze paires de fo-
lioles. Je rapporte ici les D . depressu®, dlfftisus\*Pïrga$izs,
puhctâtus des auteurs| et une espèce nouvelle‘que je nomme
D . teneUus- '
La troisième section q u i, si l ’on conservait le genre N é p tu
n ia , devroit aussi former un genre -distinct, a-reçu le nom
de- Dichrostacftys- pour indiquer qüê sés épis sont toujours.
de deux couleurs" les gousses sept linéaires, contournées ou
un .peu courbées en faucille;-les filets stérile*, linéaires.et
allongés; les anthères-terminées par une glande pédicellce :
caractère tbës-remarquableiet qui doit probablement motiver
leur séparation^génériq.uèl#fsont des arbrisseaux à.feuilles
pubescentésÿ deux fois pennées, à- folioles nombreuses, li-
tféait,es!, munies de .-glandes- placéesjJsjip.Lei.ipé fiole, eptrfe les
pinnules,inférieures^#^ M fleurs sont p r e s q u ^ lm -
driqùeSfies^étammes ferlilesvsont jaunes; les sfi&iles blan-
W Ê Ê È Ê rougeâtres:. Je rapporté à cette scction.les,Z>c^ma^
* eU d in er e^ À e W illd e n o ^ fle D . nrMans
qui- est! le 0 im § s à m u tu M ^ ^ o o n , et-trois espèces nou-
** vdlesAfr^silèniarquables, les D- leptçHuàhysl, ^MMtachys
et- paroissent tous, originaires du Sénégal
Pu des^pa^s-voisins / confine la plupart des précédentes. JLes
e-s-pèoed de cètfce -seetïon sontr^ès-remarqnables.p^^leur élégance
,' et**seron%oiqptée* au nombre- desJVLimosées d’ornement
leijilus^ighes-dèêlÉ^1^ 68- Je doH# CPL 6t l la figure
du B a n o h o ^ c h y ^pour fafre connoître les-caractères-■
e t ie port de cdgroupe.
7 ,%. AiLENMTHERA. /
M. Bro u n , a.placé ce genre dans les Cariées,- mais je pense
qu’il appartient aux MimoséeSjiVparce que ses anthères sont
surmontées d’une glande^pédicellée, précisément commedans
le Pmsopis et le D ichfostachy^ 0. parce que sagqusse est
divisée trahsversalement^%;lôges comme, le
tada fit le.Gagtiehina. Cependant, f i x a n t point vu l ’estivar
tion dès>pé^dës, je co n se r^ n co re des doutes à cet égard
et je le. mentionne pour attirer sur lui l ’attention des obsér?-