
seules de ce genre qui ne soient pas d’Amérique. Leur style
est un peu barbu vers son sommet, mais dilate' presque autant
que dans tes sections suivantes.
20. Les vraies C lit& ria{E uclitorioe ') ne diffèrent des Ternaires
que parce que leurs feuilles sont ailées à une seule
paire de folioles latérales, que 1610" style est peu ou point
barba, un peu plus dilaté, .le rapporte à cette section le
C . Mariana de Linné, les C?an,gustif&lià Bt formos& àe
Kunth , probablement le C . Mexvcana de L in k , et deux
espèces nouvelles de la Guiane, que M. Poiteaw :a données à
M. JDelèssert sous le nom«générique de P ila n tkü s.
3°. La troisième section, qui est la plus remarquable'j a
reçu le nom de Centrosema, en faisant allution à ce que son
étendard est mun i, vers la base externe du limbe, d’un
éperon saillant : caractère qui n’appartient qu’à cette section
dans la famille entière des Légumineuses. '11 avoitvété vu ,
mais non publié, par L ’Héritier / sur une espèce du -Pérou,
qui paroît rentrer comme variété dafns le C. Miumieri, puis
décrit et bien représenté, à la planche 51 du Parad. L'ondirv. ,
par M. Salisbury sur le C . F irg in ian a ,vjè ' l ’ai revu'dèsdors ;
soit dans les deux espèces, soit dans ffiÉfpj| Brasilicma. Les
Gentrosèmesont, en outre, le calice plus encloche ou à tube
plus court qué les deux premières.sections; mais leur port
et l ’ensemble de leurs caractères est tellement semblable aux
vraies Clitoria que je ne saurois les Séparer comme genre.
4°. Enfin je classe comme quatrième section , sous le nom
de Grlÿ&ètiopsis, une belle plante -découverte "à Saiiit-Db-
mingue par M. Bertero, qui a le calice court et en cloche,
et des bractées striées en long comme le Centrosem a, mais
dont l ’étendard est dépourvu d’éperon, et où la» corolle est
insérée très-près de la base du calice ; ce. dernier caractère
pourvoit faire erftirç qu’elle n’appartient pas au genre C litoria
, mais s (» s ty le dilaté au sommet et son port l ’en rapprochent
tout-à-fait ; son.étendard présente même, près de
sa base, .une petite dépression qui remplace leperon des
Centrosema, et, sçmble indiquer son extrême analogie avec
Gette section. Aoici la description de cette belle espèce.
^Clitoria Berterianoei
'.'KgèvolnMle.v.pubescente*r feuilles alternes, munies d’un
\fong pétiole, pubescentes sur les deux faces, mais surtout en
des&lus^ à trois folioIe^;|deux latérales pétiolulées, une terminale
éca^tee,ides psécédcntes ; toutes munies à leur base de
li b elles très-petitp^iè'f^duques. (|Ges folioles sont ovales,
aiguës| longues de trois pouces sur un et demi de largeur.
Les pédoncules -deux fois plus longs que le pétiole , c’est-k-
diarè, de cinq pouces de longueur, cylindriques, pubêscens,
portent sur leur sommet une grappe courte de cinq à six
fleurs si rapprochées qu’elles semblent en ombelle. Les pédi-
eelles sont filiformes, plus longs que le calice ; les bractéoles
sont ovales, oblongûeSt, striées en long, et dépassent le calice.
• Celui-ci est en cloche, à cinq dents , dont les deux supérieures
très-petites, et l ’inférieure plus longue que les latérales.
La corolle est insérée près de la base, résupinée,
grande, de couleur jaunâtre. L ’étendard est arrondi, plié
Sur la nervure moyenne, pubescent en dehors, muni vers sa
base d’une dépression glanduleuse à l ’intérieur, à la place
où les Centrovsèmes ont un éperon. La carène est obtuse ainsi
que les ailes?? l’onglet de tous les pétales est fort court. Les