
sommet en deux branches qui porioient chacune deux fo*
lioles opposées, avales, pointues, inégales,par leur base et
pubescentes. Des stipules setacées^t de très-petites feuilles ,
etoient a la base des pétioles et, .de leurs branches. Ces
feuilles primordiales étoient extrêmement petites, et les; suivantes
devenoient graduellement plus grandes. g § j f d’autres
espèces d Inga, analogues à l ’fJnguis cati, présentent xe
mode de gémination , j ’ai peu de doi|^e qu’on devra en
former un genre distinct des vrais Ingçt: , comme la structure
-de leur fruit peut déjà le faire présumer^
L’Jnga S aman présente une germination très-dififérénte
de la précédente, et qui se rapproche davantage des autres
Mimosées. Sa! tige sîflèye hors de terre droite, cylindrique,
longue de près d’un pouce ; elle porte deux cotylédons
opposés, épais, verts, elliptiques,“très-obtus, fortement ©chancres
à leur base, avec deux paillettes larges, droites e* obtuses,
d’où résulte que les^ cotylédons sont comme apphqaasés
et dressés le long de la tige, et réellement insérés plus haut
qu’ils ne le semblent. Les deux feuilles primordiales sont
opposées- et munies: de chaque rote d’u%e; stipule intermédiaire
; l’une d’elles est- simplement -ailéte-à trois paires de
folioles sans impaire ; l’autre a déjà comme la troisième
feuille le pétiolejl deux branchesr©hargées chacune de.déux
paires de folioles (voy. fig
Les vrais Mimosar dont j ’pi étudié deux espèces.,'savoir
le M. pudica èt le s,en$itiîïa, ont comme VIngg, S aman
une première feuille primordiale simplement ailée à trois
paires de folioles, opposées avec une autre à pétiole bifide,
dont chaque branche porte deux ou trofo paires Je folioles.
Mais ses‘cotylédons »naissent très-près du collet : ils sont
étalés, munis d’un court'pétiole, plantes, un peu épais, verts,
sans nervbres biè» sensibles, de forme presque parallélogra-
mique ou plutôt ovés avec les deux extrémités tronquées. .Les
feuilles primordiales liaisseiit opposées enfre elles immédiatement
au-dessus des» .cotylédons , iet muiues de pétioles assez
longs. Dans"''éçp|âébx plantes b lès stipules et les folioles des
fouilles > priméediàlès ressemble^* .déjà à. ©en qu’elles seront
dans lapplante àchilte.
Dans le Mimosapudma, comme on l’a déjà; observé, les
cotylédons eux-mêmes, et à plus forte raison les fouilles primordiales
, sont déjà susceptibles de se mouvoir par l’effet du
choc. Dans te-M\ ftwdwà, le spermoderme reste quelquefois
comme un capuchon au sommet de l ’un des cotylédons
( voy. Dans le M.*s4TS$£iïva9 lesfeuiltes primordiales
sont sensibles au chôc, mkis non les cotylédons (voy. fig. 97)..
Le M. rubicaulis appartient à la section des BatocauLon,
qu’à plusieurs» égards Oïfctpeut Considérer déjà comme un
géRre distinct. £Ue diffère aussi dés précédentes par sa
germination. Sa tigejést saillante, hors de terre, mais assez
ÇQurtéj *sfes< cotylédons soait étalés, fojàagës ^larges, ovales,
très-obtus au sommet ehéchanerés à ltetifr base,qui forme deux
petites oreillettes dentiformes, portés sur un très-court pétiole
et munis à leur base de trois à cinq petites nervures. La tige
se prolonge au-dessus des cotylédons : la première feuille
qui naît tin peu aü-desStis ê’teux eétisimplement ailée à trois
paires de folioles. La dtetixième qui naît un peu au-dessus de
lapremière a le pétiole fourchu , et dont -chaque branche
porte trois paires dé foMotes. Là troisième qui est à peu