
nelUaj on trouve au$si des. Légumineuses sans, stipules, telles
sont quelqïies.espèces^de S ophora, j Sftmrtzia , > et en
particulier les #v^ifsas espèces de Mjmsp^rmum, qui.à jjfeÉi
égard ebmme à plusieurs autres, s’approchent j=pfci& des Térër
binthacées que la plupart des Légumineuses.
Les fleurs des Térébintbaeées sont engénéral plrts petites
que celles des Légumineuses, et en diffèrent assez par leur
apparence, Quoiqu’on ne puasse cite»'laucun caractère bien
rigoureux entre les. deux familles. foi
,:g% I l est vrai de dire que les fleurs des Térébinthaeées sont
régulières^ ce qui est rare dams .les Légumineuses ; mais elfesf;
ce qu’on trouve cependant dans, les Aïimosées #®t même dans
quelques Gésafpùiées. •
; 2“. L ’une^ef l ’auÉrefamiille offrent des^caMees. et des corolles
à estivation valvadre. ou embriqpée; le premier mode est
cependant plus fréquent parmi lés Térébinthaeées, cief] qui
s’accorde avec la régularité plus babitueïïe?rdie leurs fleurs.
.Les fleurs !dès^érébintba«fe;:sout fréquemment unL
sexuelles par l ’avortement de l ’un des sexes 5 celles desiLégu-
mineuses sont presque toujours Rermaphrodites^ à l ’exoeption
de X^mphiêâtpoem m&mmea ■, et d’un petit nombre d'autres;
;4°- Les carpelles des Térébinthacées saut presque toujours
en nombre multiple, soit libres entre aux comme dans les
Allantes ou dans les vraies Gonnaracées, soit soudés , en un
seul corps comme dans les Bursérâeées ou les Amyridées 5,
ceux des Légumineuses sont presque toujours soMtaires. Mais
on trouve des Térébinthaeées à carpelles solitaires, soit habituellement
comme les Anacardiées , soit accidentellement
comme XÀilantu*^ le Connarus rtwizoçarpus, etc. ; et nous
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avpiis vu plias haut qu’on rencontre çà<ët là des Légumineuses
à plusieurs? carpelles.
v Les étamines des Téf ébinthaeées sont presque toujours
libres entre elles^exeèpté dans les genres Omphaèobkim et
C&nniÊrus ^ah les filets» sont légèrement monadelphes par la '
base; Nous savons quelles sont très - fréquemment soudées
dans t e fiéguininéuses.
^^fcf^es étamines des^Térébintfiacées sont .presque indiffé-
remment où?inombre »égal'oudoublé de celui des pétales,
tandis que dans les Légumineuses on irouvepresque toujours
un nombre d’étamines double des pétales 5 cependant quelques
Mimoséès ctquel ques Gésalpioaées n’ont qu’un nombre d’étamines
égal aux pétales.
. |Él On trouve également dans lés deux familles des pétales
etdes étamines périgy nes ou hypogynes ; mais elles s’y présentent
cependant avec des apparences diverses- Quand les
Térébinthaeées sont périgynes, elles portent un disque qui
part du calice et .entoure l ’ovaire d’une manière analogue à
ce qui a lieu dans' les Ithamnées ; alors les pétales et les
étamines naissent au bord extérieur de ce disque : lorsque les
fleurs des Térébinthaeées sont hypogynes, leur torus est
épais , proéminent^ il ressemble tantôt au disque que nous
venons de mentionner, tantôt à un vrai:gy nobase, et donne
à ces igenres bypogyïïès une ressemblance assez réelle avec
lestRutacées j de telle sorte tpaedes limites de ces deux familles
ne sont pas toujours faciles à tracer, et quelques genres ont
été et sont encore placés par divers botanistes dans l ’une ou
dans l ’autre ; tels sont le ^antkoxyUan, YElaphrium , etc.
Rien de ce que nous venons de décrire n’a lien dans les Lé