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sion nutritive : L’action de la lumière n’y entre pour riën,
puisque ces organes sont dépourvus et de k'keultïldedécomr
poser le gafr’aeide carbonique pùisqufils -ne veidissènt pàsy
et de; celle d’évaporer-puisqu’ils n’ont point de• stomates.
Aussi cëïgenra de cotyledonScpeut-il vivre indifféremment au
hors deterre comme les Haricots, ou à fleur de terre comme
Y A r a ch is, ou sous terre-commë le Pois. La^lohgueur deCadi-.
gelle détermine ces- différences, grandes’«eai apparence,*'mais
la manière de.végétëride ee^divèrSesj sortes de cotylédons
n’en est pas sensiblemenraltér‘(lè.^lesbparnn»' eeskëotÿl^flliis'
charnus qu’on trouve lësïplus grandes diversités dé1 hà^itr^r-
la plupart sont pleins de.féeule comme lesddarieots .et toutes
les Yieiéës, d’autres sont huileux commeJ’^ â c ^ ^ .^W ^ i i? t
susceptibles de servir, d’alimenfcà, l ’homme q p i,flans |è ‘Lcâs^
profite de danouîrriture que la plante même ^fépo^ée- dans
cet organe pour sa progéniture, commedble fait quand il se
nourrit des oeufs des oiseaux.
Les cotylédons foliacés sont de coulent Veié.e fade connût
tanee mince et munis de stomates.dis outabsolumentïhesoiri
d’être, exptféés-à; la lumière po.ur^leuri^ék>tion : , dans
toutes les plantes quLen sont douées, la tigelle s’allonge"de
manfèEe que les cotylédons sortentde tarre à la germination.
Ces&cotylédons n’ont en-dépôt que peu' ou■ pointidè^heiAri-
ture pet s’ils nourrissent la jeune plante, c e^ ’estqnk la man
ié e des feuilles, en élaborant la sève pàr^ux^mèmes, au
moyen des stomates dont ils*sont munis -Taussi, ne renfer-
■ mant point d ’aliment préparé, ifcbne -servent à la nourriture
de Thomine que comme le «feroiéaÿ de simples feuilles.{ Les
feuilles des Légumineuses m’étanf pas eh »général , Suseep-
GERMINAT I L É G U M IN EU SE® ^9
tiblës, à cause* dë-leur qualité propre i de nous servir d'aliment
, les* ^rainés ùièbtylédons foliacés ne sont jamais non
plus emplôyéësïàièettffdèsffnation/’
" L ’usage général *desé‘cotÿlédons a ^éminemment déterminé
diaprés des faits Observe #-sffr fés Cotylédons, charnus.
Ainsi c ’est sur le-*flaricot * lé îPioi^iertBhêfieij'^iitë'Bonnêt a
établi* des: .consideratioip qit^^épuis onf» été-1 répétées’ sans
nouvêle^amehi J ’ai bien veiaffé sur lè'Hafifcbt- éf la Lève l ’extrême
importance qu’il ailribup avéê’raison ajtçesWo^lédons
elmMuSf-mais elle- nçsflp’oint^ à beaucoup près', au'imême
ddgréfehez les doi^lédên,^foliacés-; onpeut l’es retrancher sans
que*-la plânteffën, souffre au même point-,î car dès que les
fenil’les'ïprimoiMiafe^q^Üévelôppent’v 'elles j'êuent le même
rôle physiologique- que ïësf^c^pn'dnhs , !';©kborent ta- sève
poinp^elp^Ms racines p et nqurrisseMda jeune plaide./f
J’aj^dtâihPfeneorèllièi. f<|ue j ’ài f;âi<t fermer: des graines’ de
♦ HaficlÔt enj re t-ranChant uif elfylédon ehtielÇfënvcofipant la
mbifië^dei^^deH^|c:bfyllldons ’ ët en/enlevant même fèâ' deux
j^yiedons ;■ dan§ tc|cis<p^|/cas on. réussit àl faire gerriiéi?' l^ém-
hnyon, pourvu qü’on abrite l ^ blessurê^c^ltrhd’humidité :
la vigueur de la jefihe plamte^est toufc-àtfaihen’ rapport avec la
quantité de, ■ matièiUi^tylédonaire qu’o n d ^ ® à Éa portée.
‘ ffPèur donner unefïd%plùs :eyâèfôMi^ï|ÔÎë des cotylédons
charnus g citerai ici'une expériericë fàitè* par moi en'Wc^Z
Ce pris cinquante HaricotssMancs, les plus .égaux en grossCttr
qu’il nîe fut pbssibfêlUjé. m’assurai que le.; poids riioyen de
chacun é toit.de. quatre graii# ^ ^ f t iv a n t k gèrmination-j et:
ô l ’état où lè spermodeifcie ppsôit^Jpljù poids? de la graine ,
l’embryon dépouillé des cotylédons fS^et les’,cotylédons |fb|: