
dis-je, à diviser* le genre Bauhinia en cinq sections, comme
suit :
i°. Les C a.spar.ia dé M. Kunth, qui ont dix étamines1 dont
neuf monadelphes, courtes et stériles, et la dixième libre'et
fertile : l ’ovaire est stipité , les grappes terminales» simples
et dépourvues de feuilles. Cette section comprend les B.. di~
varioata et acuminata de Linné "typubro tundvf&litb^ »Luna-
ria , Pes-caproe et la tifo lia de Cavanilles , porrecfa dès
Swartz, aurita. e t eàndida à 'b ilo n .
20. Les P aueetia de Cavanilles, qui ont'tiix étamines tiès-
légèrement monadelphes par la base des filets, tantôt toutes
fertiles, plus rarement cinq stériles alternes. L ’ovaire est
stipité comme dans la section précédente. Outre lés£®espèces
décrites par Cavanilles et M. Kunth, sousdé nom àmPdu-
le tia , il faut rapporter ici les B . .gr^ndifëèva JusJfiPJpfei-
p eta la de la Flore du Mexique, a cu la a la , angulafa t a r ifa
g a ta , et tomentqsa de Linné, deiLamarek,M m
dagascariensis et, cucullata de Desvaux:, etc’., etc;
BjËjjl Les Symphyopoda , qui ont les étamines très-légèrement
monadelphes, trois très-longues fertiles sept.trésçpetitesété--
riles, l ’ovaire stipité, et ,®e qui est surtout remarqu^Éfe^le
support de Fovaire soudé avec le calices C ’est à cette section
que je rapporte les B- tclcgitiosù, ,• ’CovowiandGiia et covytnl—
bosa , avec doute le B . purpurea, et peut-être le B . retus a
ainsi que deux espèces peu ou point connues.
4°- Les P hanera de Loureiro ont les étamines comme dans
la section précédente, mais l ’ovaire porté sur un court pédi-
celle non adhérent au calice; leurs tiges ou leurs branches
sont grimpantes et très-remarquablement comprimées ; tels
sont! e .B l afigümd' àe Roxburgh , qüâr e ^ in e des plantes
c o n fo n d t ié lfe l le nom1 de Bwscanden& ^ v Linné, \e<B.
RuMphim&% qui* est une autre de ce&mêmes plantes , et le
qui est le ’ P h a se r a de Lourêiro^et qui diff
é r é pein’&dés'deux precedentes- m-
5°l Lè^CAkoTRETns. dé Richard forment une-section; qui
correspond au genre que M. Kunth a. nommé B a u h in ia ,
d'ans4’*idéé querle4\B. \caièdefrs*à.e Linné en faisoit partie.
Cettes'èctibn diffère des -Pauüetià, parce^que l ’ovaire est ses-
.si'fêv^tides P k a fÊ iii parce que lès étamines sont toutes dix
fertiles , et plus’courtes quelles: pétales. Ses tiges sont comprimées
, grimpantes, et souvent soudées ensemble comme
dans les PB éhéra. Cette section comprend les M sp len d en s,
h èêrop h ÿ rM d^ â eo len s*$ C um a n en sis de M. Kunth, les
B. Outim&Ma et B . Guumensis 'd’Aublet B . glabra,
de Jacquin.^ - *■ 1 . '
Illrësjfeî encore deux Espèces de Bauhinia .dont les descriptions
ne sont pas assezcomplètes pohr qu’i l soit possible
de lés1.rapporter àïsges cinq sections, ou desavoir si elles en
forment quelque autre. Parmi celles-ci je remarque surtout le
B . latisiliqua des Philippines, qui a la gousse munie d ’une
ailé membraneux sur la suture séminifère ,< et qui un jour
formera sans doute une section cp un genre distinct.
Le feuillage des Bauhinia mérite une attention particulière
en ce qu’il offre un exemple frappant des soudures qui
peuvent avoir lied entré les folioles des feuilles composées, et
des inconvéniens qui résultent de la manière habituelle dont
on désigne celles-ci. ; ^
L ’état qui paroît primitif des "Bauhinia comme celui des
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