
f J ’ai sous l©s<yeux trois échantillons de- celte plante dont
on pourroil, à toute rigueur, faire trois espèces, mais que je
crois devoir, considérer comme les types de deux espèces'dis-
tinctes, que j ’établis comme suit :
X E ïjEiotxs|monophyllag fo tiis i-foMokitis, fo lio te orbi-
culato subemarginato*ip. I la b .in India orient.
' a- hebecarpa , leguminibus puberulis. Glycine} môno-
pbyHohpBvncm. ppd;.46rv tp 5o | in h. Delesr,‘)
c :!@i leiocarpa, hg u p^ t^ ig lab^ k'i'L en^ :M tfê^ a sp a ém m
nummülarioe fo lio . Pet. Gaz. t. viâ^ f. i *^v. s«f> *
Getteespece,-assez %bien figurée par Burmann et Betiver,
a desi pétioles. longs de : trois, lignes/et: terminés par une foliole
orbiculaire, à peine :un peu éfâhancrés auxdouxextré-
mitésy et qxii a cinq à; six-lignes de diamètre.
, «p-îEtæmws sokoria
teralibus minimis infrà medamv p e ù o li ontù $ termiTïêÈi
^ uemmmgùmtb. np ln Indiû
orient- Hedysarurhi so r o r ium ,Linn. mant^^^r,.®6ir.
dict. ’6,>p. '4o3:? M ailia sororià: Willd.-Spv p. 11
Onobrychis sororid Desv. Journ. Bot. 3y t. 6 , IV tfar
1814 » i , p^'ôb (v . rs.,‘3bà*
J ’ai long-temps hésité si je devois : considérer cette piaule
comme une simple variété: de la précédente, m a isjëmesu is
décidé à la décrire.comme une*espèce, soit par ce qu’elle a
trois folioles, s^t parce que la terminale, quand on la supposeroit
seule , seroit encoreïreconnoissable. La fèùille.est
véritablement ailée avec impaire, mais à une seule paire, de
folioles : celles-ci. sont oblongues.ou un peu elliptiques ^très-
petites ( deux, à trèis lignes do lo n g u e u ^ e t prennent nais-
"sance si près de la base du pétiole, que je ne serais pas étonne
que plusieurs- dé ceux qui ppt, drt.que’ leur planton ayoit
qu’une foliole ne.les eussent négligées, et,g,est, je crèis, le
cas de M. Poiret, ou considérées comme;dièsestipules.,vcequi
est le cas de Linné, ou prises pour debjfeunes pousses,axillaires
• mais- ces folioles tiennent certainement au pétiole à
une ligne environ au-dessus^de^ sa. base||*qhi4es,fc calleuse, et
les stipules%eexis tent /avee elles , mais elles sqpt situées sur
laitue.:-' La foliole sterminaléï est presque orbiaulako, mais
plus largoquedongne; cRéohauerée en coeur à,la hase et au
sommet. Elle a huit lignes , c’j i f ^ i r e f e double du pétiole
de lôhgueurVet onze adoube lignes,-de largeur; sa surface
supérieure paroxt marquée de taches,-blanchâtres.
C’est la dôuble échancrure,jjmIoe,tte foliole, terminale q u i,
lui donnant l ’apparence^être formée,de deux folioles, sp»-
dèes , a valu à la pfcmtel’épithète à&tsororium; mgis s^qette
opinidn^st;.très-admissible, et-je-crois même démoptrép.,
quant au B a u k im a ,A le est k i plus que douteuse,x soit parce
que cette foliole est munie -de deux stipelles à:, sa;^a|é., ce
qui annonce qu’elle estanalogue àTtpntes^ksJ folioles4 ermi-
nalesrdesHédysarées, soit parce qu’elle a les ne^vur.es pen-
nées et non palmées comme dans^les Raujimia. On nê doit
donc prendrè le nom êfÿmmmet que comme j f p simple métaphore.
J1 Au genre EBENUS.
Ce genre a été établi par Linné : < dans la suite Lamarck
et # illd e iiow l ’ont r é h a i A n ih y ll^ , Yahl aembloit