
par cet illustre botaniste , et que même on à peinera comprendre
les motifs qui J’y âvoieiit amené.
J’en dirai autant’de l ’opinion d'é Linné,, qui plaçoit les
Légumineuses entre les f^epvêculce qui correspondent aux
ïhymélées des modernes f ê t les Cucurbita’èéës j^ée rappro»
chement singulier n’a point été motivé.par don auteur et nous
paroît, ainsi que le précédent,* âbanaonrie maintenant pan
tous les Botanistes. Batsch, quoique, postérieur aux meilleurs
travaux faits sur la classification., s’est.ëncore plus écarté deè
principes d ela taxonomie, én plaçant les'Légumineusës’seules
avec les Orchidées dans une même classe.
Adanson nous paroît avoi^iôfêux^compfis ï | structure des
Légumineuses, en les plaçant entre les Jujubiers qui côrres-
-pôâctent aux Rhamnées Jussieu, et les Pistachiers qui
correspondènt aux TéreBinthàcées. Il fait remarqqlîç-qno
rapports sont Sur-tout fondés sur l’insCTtion des étaminès'-au
calice; et il paroît ainsi avoir compris l ’un des .premiers l’importance;
de :ce caractère. • .
Mais'M. A.-Li-’ deJussieu a heureusement modifié T opinion
d’Adanson, et nous semble avoir résolu la
question, en plaçant les-‘Légumineuses çntre, les^Léfebin^
thacées et les Rosacées, dans la quatorzième cl^çp qui çor-v
respond aux Calyçjfteres.
,§ I: Comparaison âÿèjp les Térébinthceeées.f,r*
La famille des Térébinthacées ; est clle-même.:fi mal définie
et si mal circonscrite, malgré les excelleiis travaux qui ont été
publiés sur cé sujet dans diÉfdernierstemps, qu’il est difficile
B B W M M I M l e s , B S — «Bfe
d’établir quelque-chose d’cekaefc dans sa' comparaison avec les
Légùmineuscsi' Je ’continue à la,.consiléçer, dans son ensemble,
telle que l^ d e^ é s ie u lV é ta b lio , et en prenant par con-
lëiÿ^fent; pour de simples tribus les. divisions de Brown
è i Runth, à l ’exception, toute^isÿ# de celle des Juglandées
qui mpï paraît une?, famille à' raison de son
Ovàiref-adhére-nt, famille^dont- j ’ai; proposé, la formation dès
fThéor .q é lém ^ é # ^ ) i;et qui u été admise' depuis | j |
^àr MM.. Ach. Richard et Kunth. ,
Si nous -comparons Mes Térébin&aeéçqp^
- avee l^AiégUmineu^es’-, -nous.-verrons, qu’elles en diffèrent
nnp©liquantia.uport gehérâl .q^fàles sont Aortes,
des ou des fubrisspaux , ç t qu’il n y s e n u aucune*
d’herbacées ^tandis qu!f état ##quent?elqzjles/vLégu-
mineusëa; s0i^.##e,qu’e l 'M '|^ toutes, ou^resqûJeAoutes,,
ifssez.- abondamment' munies de spes« propres ,^ pineux ou
analogues^aux baumes , i tandis quecès sécrétions sont plus
$. rares.ehez Jes. Légumineuses^! hi M 1 c jp p "
Lestfehiffes des^TçrébinfiïaGées .présentent <jesydiversité|
fort analoguësA-cenes1des‘lbégumiûeuses;. elles sont alternes ;
pétiolées, tantôt simples, tantôt a | i^ v p p .p u sans impaire,
très-rarement paknées ou ^ëpx- fois' ailles,;; mais ,c§ quj ^
blit une différence passez- hpbituklemen ta raiê entre'lesMeux
familles, Çivgstiquè les stipules manqv^nbdans presque toutes
les Térébinthacées, et existent lè v e n t même ^^développées
dans presque toutes le^Légumineusesx^cette règle offre
cependant quelques exceptions dans le$jfdeUx groupes. Ainsi
on trouve des; stipules parmi Ics.TérçBiplhaçées, aux feuilles
supérieures Mu Canariwp , et peut-êtr dedans. le: genre, Bru->