
des anthères ovales, à doux loges attachées par le milieu de
leur face externe.
L ovaire est linéaire, oblong, liès-velu, surmonté d’uft
long style filiforme courbé à son extrémité et garni de longs
poils vers le hau.| sur le côté'qui regarde pQnverture'de la
gatne. des étamines ; son extrémité est aiguë.
Je n’ai pas connofesance du fruit qui, dfprès l ’ovair^doit
etre un#gousse linéaire, ou obhfcgue,.à plusieurs g r ê lé s
I * .S ?o. D u genre COLLÆA. :
Le genre des Cytises (vo y^ § io)-_a é té , pendant longtemps,
une espèce de dépôt où Ton fa, ^entassé un grand
nombre de plantes très-disparates ^ç’cpt ainsi q u e j’S a i déjà
dû jadis retirer fegenre, Çajanus^pour le placer parmi les .
Phaséolées, et que je me vois forcé^’i r s o r t i r ,e n S e ,F e s pèce
dont je forme le genre n Ip dédiant à M. A,
Colla, membre de l ’Académie des; p e n c e s de Turin , quna
enrichi la Botanique de .deux ouvrages importans (jL^Si l ’on
compare cette, espèce aux vrais (y&.e^, on voit qu’elle^en
diffère évidemment par ses étamines diadelphes et son calice
à quatre lobes. Ce dernier caractère, joint à son port général,
me fait penser que le genre Ço llçça doit être placé oiyparmi*
les Phaséolées, non loin du Çctjanus, ou dan| le&Clitoriées ,
près du G alactia : il différé du premier, et s,e.-rapproche,du
deuxième par le calice a quatre lobes à. peu prçs égaux j il se
distingue du G alactia par son calice nu à sa base f par. ses (i)
(i) Antolegista b'otàMàa,&ro\.in-8.1813/et ffortus Ripulénsis, i vol. in-4« J
feuilles à trois folioles partant du m§me point, et peut-être
.aussi par la structure et le nombté des étamines. L ’ignorance
oùtjp suis de la nature dès graines et de leur mode de développement,
m’empêche d’affirmer si ce genre appartient aux
Phaséolées, ou aux Lotées .Cljitoriées.
Avant d’aller pjus.-lpin je commencerai par décrire l ’espèce
sur laquelle j/ai primitivement établi le genre, puis je ferai
çoniyàîlre une seconde espèce que j ’y crois devoir réuni® avec
quelque doute, et partant^dprees faits j e donnerai quelques
considérations sur lej^aractère du .genre. I
^ÈÆ irG&llee.â^svfmosa. Tab, 4f e jy
■ Cetteaplante a-^indiquée par M. Loiseleur (Duham. arb.
Xtpuy. ed.. t.60) sous leènom d#?ffiyfoyus^peciosus.
Je la .décris.,d’après.un échantillon recueilli dans le Pérou,
près Huasa-Huasi,i.:et qui m’a été communiqué par M. La-
gasca : je- l ’ai vue aussi, dans l ’herbier du Muséum, provenant
de l ’herbier de Dombey.
Cet arbrisseau-; a les /rameaux cylindriques, velus dans
leur jeunes.se;, glabres dès la seconde année. Les stipules sont
petites, ovales,rtet tombent de très-bonne, heure. Les feuilles
sont, alternes^ munies d’un pétiole commun, velu, à peine
plus long que les stipules. Du sommet de ce pétiole naissent
trois folioles.pétiolulées ^oblongues 1 terminées par une très-
petite pointe souvent déjetée en.dessous, entière sur les bords 5
glabres et un peu luisantes, en dessus, cotonneuses en dessous
, munies d’une nervure longitudinale, un peu saillante
en dessous, déprimée en dessus., longues de deux pouces sur
sept lignes de largeur, presque égales entre elles de consistance
un peu coriace..