
sperme *, membraneux , à s.uiwe inférieure, convexe , non
ailée; à suture supérieure droite, bordée d’une aile très-
étroite. La seide espèce dont on eoanoisse la fleur , le P .
À èeleia du Mexique, est remarquable parce que la corolle
n’offre qu’un étendard oblong, et n’a point d ailes ni de carène
; mais on ignore si ee caractère est commun aux .autres
espèces dont le fruit ressemble à celle-ci.
Les espèees encore très-mal connues que je rapporte à ëe
groupe sont ? i°. le P . A te le ia ou A td& ia pter&oarpa de la
Flore du Mexique ; 2°. le P . microcarpus de Persoon ;i 3®. le
p . gurmmfery dont je donne ei-après la description et la figure
(F), et enfin une quatrième espèce très-singulière , du Cap
de Bonne-Espérance, que je désigne sous le nom de P . PMia-
ria, pour rappeler qu’elle est dans l ’herhier deN .-L. BÉtmann,
sous le nom de P elta ria Capensts U est possible quemieux
connue; elle sorte du .genre P terocm p us, mais tout au moins
ce ae sera pas pour devenir une Crucifère^ E lfe a tes.branches
ligneuses ; les feuilles à trois folioles glabres, oblongues,
linéaires ; les grappes simples et terminales ; les fleurs pendantes
; le ealiee petit, persistant, à cinq dents aiguës ; des
étamines monadelphos à gaine persistante., fendue duseèté
supérieur; la gousse stipilée, ovale, monosperme, dié e sUr
la suture s ém in a^ tfn échantillon de cette plante est conservé
«fans l ’herbiwtee M. Delessert. La circonstance qu’elle
a les feuilles à trois folioles pourroit la faire rapprocher du
P . t&matus , mais elle n’a aucun rapport avec lu i , .et le
q^lTVay. pi.% ,:Sg..i.
,0?) %>y. pJU$7 , % 2.
P : tetnafus de Poiret paroît n’etrë;; d’après M. R u n th , que
P tEËOOARHJS • -
Cette plante a été découverte à^aint-Domingife par M. Ber-
tero, et j ’en ‘ai r’ëâuî1 û n 'écLantillon en fruits^de M. Balbis ,
sous le nom de in
C-îpi'â branche que j ’ai^sotts^'fe^^je^<e%j^i^ièrement glabre
B d’un vert pârfl|ëcqroe» est d’un gris- ui£pei| bïanèhâtre ;
il n’y à p.èil^s^f'sfephlès ; les Lénifié s )sonft allerneiV ailées,
à trois paires^ de foliotes-, a v^ u n e impair^^M^^Sô^sont
1 opposées ou allernesy-oblonguesv,^presque obtuses-, un peu
coriaees^fehgues t de deux ponces 'sur un demi-panade lar-
geur, mùnibs d’ühetfièiyure dongitudinltle, légerëmen^saiî-
lanteèL déIsOus, et d’àiMeur<s?dçpourvués'ffedoute autre-ner-l
v-ure un peu sensible. -Hès*!grappes?naissent solitaires>?ou; gé41
minées jde FdiâièÏFe des feuilles“'’supérieures,, qui sont plus
& ? l é s que les-'aétres, #FenSemble^dé^es feuilles et d<^pes
grappèslqfresqueî-%gales entre elles'<iéb^l%tneftuhè “paniculo
iéüdléë^ :Ëës^‘ bractées sont très-petites , aigaèiy êt ^ersistêidi
sous forme de dents. Le pédicelle est court, La portion du cM
lieè' visible à pépoque du fruit é$p une- (Mfjétronquée. La
gousse est pédicellée‘dans de calice, comprimée* membraneuse
, %rès-légèremètt%éticulée patr dé fines hervnreS‘,indéhiscente
et d ém in é demi-ovale, un p^PéBtrécie à là Base,
ët se prolongeant un peir'àu delà de Forigine dû* style parLéj
bout qui est très-obtus. Laisuture supérieii^est droite, lé-
gèCement ailée, Fin fen enre |$fcCs-èonV exe. La loge-ne renfermé
qu’une graine arrondie / comprimée , et qui n’en occupe
qu’une petite partie.
5q.