
§ a4- Du genre GLYGLYEsj >tt Èe^ceux igui ~&M é té
^ Q&hfonËtts m>ec lu i. ■
Tous les genres de la famille dès Légumineuses ont été
plus ou moins embrouilTés par le mélange d’espèces hétérogènes;
mais légerÉre' Glyelïie offre1 cette confusion au plus
haut degré possible , et il n’éfeit plus dans ois derniers tetfips
qu’un depot où l ’on rejetoit toutes lés Légumineuses grimpantes
dont on ne voyoit pas clairement l ’affinitéa^efe quelque
autre gènre. Aussi M. Sirns disoît-il au numéro 2 io3d e
son B o t. M ctg., que le (^yëfcben’étoit plus qu’un composé
hétérogène , et M.-Rer, au numéro^^g du Bot.gJ^teîg, qu’il
éto£t*formé^lè genres hétérogènes. Il ne*.sera peut-être pas
inutile de suivre la trace de cette confusion pour arriver à
la faire disparoître. La première espèce de*e>èjgroupé a été
assez bien décrète en : 4 rp *f par Boerhaave, qui établit le^genre
A g io s. Lie genre fut admis, sans Changement notable,: en
l'j'à'] , pur Linné,-dans son HortUs-G^brtiaMsm et dans la
première édition de son G en . P la n t. ■ mais il changea -le
nom d ’A g io s anciennement connu en celui de G ly cin e.
Dès la première édition d& Spëeies Piawtarum, il réunit
aux deux espèces qui fermoient primitivement lé^geiWé^^
oin e, et q u i, à toute rigueur, peuvent rester ensemble ; il y
ajouta, dis-je, six autres espèces tellement différentes des
précédentes , et tellement différentes entre elles, qu’il n’y
avoit aucune possibilité de les réunir par un caractère commun.
Il laissa subsister dans les deux éditions du Gen. P I.
de i Tif/jèt-de 1764 le caractère du G ly c in e , qui étoit inapplicabfe
plupart d.es> espèçes, et l ’accompagna d’une note
qui .ipdiriwit l ’hétép^phité (Je quelques unes.
Dès lorss le nombre de$s espèges qpwon. ajouta, à ce genre
hét^ogAfâdë .fit que s’accroître et qu’augmenter la confusion :
quelques efforts furent fentes par ÎÈeç.ber et Moencb pour en
retirer, les j^sp^^ |g& plqs.prpnQnfpes ; mais on s’étoit ac-
teputumé à n%ÿfajjçe. ;a|icupe.,attention aq^: i d ^ .d’améliora-
Jioq proposées par ces deux botanistes trop indépendants peur
leurïsièeleüi Willdeno^v, et^même Lamarekj^ Persoon, continuèrent
à cmjiiymrf igjnqpe inc@b#ent ides G lycine
: quoique énus'sgpitigsent lariMj^ M jté de le soumettre à
oofe^é|or» e $v*;v
•t ^entenat la* commença en i8po par l ’établissement du
genre Kemne^ya du Petit-Thouars en r;8i o , par la formation
d# son. genre Pursh en. établissant le
vrai genre, Apù*s de Boerhaave ; mais ce 1ht M. Elliot, l ’esr
timalde auteur die FEssai-sur les plantes] de la Caroline et de
la Géorgie,, q u ia le. pjus e@ntrffiué>à indiquer les groupes
princâpaux dpnt le gçnveGlyeme: se eompose, et q’est un
des points sur lesquels il mérite la reconnaissance des Botanistes.
Il me paroîdévident que le genre G lycin e des auteurs doit
être divisé en neuf genres dont plusieurs ont été indiqués par
divers botanistes, et dont je ferai une mention plus détaillée
chacun à leur place; tels-sont
x°. lu A m p h ic a r p c e gmentionné avec doute parmi les
Phaséole'es oy. Mém* ;ix.) ■
2°. Le Vçxm dzeia, qui a l ’embryon droit, et appartient
aux Geoffréesh(Yoy. Mém. xm.)