
32 . ’ ' I*1. MÉMOIRE.
ou de chaque foliole'5 si elles sonù âiilëes avec impaire, il y u
une stipelle à la base de: chaque fqliole latérale, et deux à la
base de la foliole ternnnale; cette dernière loi ^observe encore
, même quand la foliole latérale èsfc unique" ,M dans pld-
sièùés Hcdysâr^êé !fdés stipèllës manquent ioujdurs dans les
feuillesMritableïneflt simples etp cequins^singulier, dans
les feuilles palmées.
. Les'poils des Ijégumineuses.présentent peu de diversité rla
plupart sont' simples ^ quelques-uns , cdnfmereeux du Pois
chiche]; portent â leur sommet qhe glande qùiM&ètdfun-
d’autres sont én- fausse IhaveMe^ e^st^ilkelàttaehés patr ie
centre, pointus.des deuxcités-p etappliqué’s sur la-«surface
qui les portn, comme dans lesfM âlpighm , mais ne'secréïant
aucun sue' : ce genre de poilÿse trouve dans tôu's les Influa*-
f e r a , le Cfïï>mpsts:et quelques* Astragales»?
Les glandes des Légumineuses ne sont pas hbxt plus très-
variées: quelqUès^unes,telles; que certains fgi&rpha-, offrent
des points trarisparens dans le tissu de la feuille qui paraissent
être de véritables' glandes!vésiculaires. Ife ti est|tell^iqué les
Myràspeftman., où les glandes vésiculaires sont de formé ob-
longue, ce qui se voit très-rârement^lleurs, D ’autreSf telles
que les Ps&raïea, les B a lèa | | | | p f oùt des glandes^ brunes
ou rousses, situées à la surface inférieure de leurs folioles-et
de leur câlieé ; quelques -autres ont dès poils, glanduleux
comme le Pois chiche, plusieurs Ononis, Xîdderiocàrpus'^
enfin dans plusieurs Lomentacées on trouve des glandes tuberculeuses
de formes diverses sur les pétioles des feuilles,
soit à leur base, soit entre les pétioles partiels, soit entre les
paires de folioles ; ces glandesf se retrouvent sur,: les pétioles
dépourvus de folioles et transformé^ en Phyll&dium , comme
on le voit au bord supérieur de;.ceux)des-idèaciq myrtifolias,
àmoena| etc. Ellés*y indiquent la placé où auraient dû naître
|ës!piim^lêS%;e;
-Les épines de Légumineuses présentent une grande diversité
dans leurrarigine.^tantôt les^branches de la tige endurcies
et avortées-forment de vraies» épines , comme dans les C y tises
Genêts iTépineux ; tantôt les pétioles persistans et
endurli’s?au' sOmmetse changekt en épines ,' comme dans les
Astragales Adragans, 1 ’H^âlirmodendrôn, Y JtmrriQdçndrori I
tantôt la nervure moyenne des folioles se. prolonge en épine
saillante, comme dans les P^ctetia ■ tantôt la feiiiMe ellemême ,
endurcie dans toute son étendue ,, se transforme enf épine,
Comme dans 1 WZi^&ou le B-ôrhojbia | mais en outre on trouve
deux classes d?ép&es^tipulaires : ainsi les vraies stipules len-
durcies aii sommet forment des. épines-dans le P iç te tia ’ et au
contraire les épines stipulaires de§ Minrosée^ tiennen t à une
toute autre caùse. ,0n trouve, en-effet, quélquési^pèces de
cette tribu qui offrent àd^ fois-des stipules membraneuses non
épineuses et de*-vraies épines quifuraissent de*Lfip..base, et
pâroissent être évidemment les. prolongemens saillans {des
coussinetsde la feuille qu i, comme jè l ’ai d it , sont plujprqé-
minens dans les Légumineuses que - dans la „ plupart des fa-
mifles.^^oyez lk- planche 68 qui représente YActaçia Hoema-
tarruncir GÙ-à& coexistence de qes deux organes est très-pro-
nuïicée>) Pour achever ce qùi tient aux épines, j ’ajouterai, par
anticipation , que les calices endurcis se terminent en épines
dans les BkSrboniay, par .exemple, et que la base persistante
des styles forme souvent des épines au sommet des fruits.
SSBjfS