
demment appartenir à la même espèce , et qui provient de
l’Ile de France où elle étoit probablement cultivée»
Cette plante ressemble beaucoup au D. triquetrum, mais
ses folioles sont environ huit fois plus longues que le pétiole ;
elles sont glabres, lisses, oblongues, obtuses à la base, très-
acuminées vers le sommet, longues d’environ six pouces sur
neuf à douze lignes de largeur.
Les fleurs sont disposées en grappes allongées, axillaires *
ou terminales, munies de bractées, persistantes, pointues,
d’où sortent le plus souvent deux pédicelles uniflores ; les
calices sont glabres, très-aigus ; les gousses sont planes ,
membraneuses , glabres , oblongues , composées d’articles
presque carrés, et terminées par le style persistant;des deux
sutures sont presque droites, mais eà^^t là lés bords’sont
comme interrompus par des étranglemens profonds et irréguliers.
4°- Desmodium gyroides.
Cette plante a été découverte dans l’Inde orientale par
Roxburgh , qui l’a désignée sans description sous le nom
d’Hedysarum gyroides (Catl Cale. 5y ) , nom qui est destiné
à indiquer son extrême analogie avec le D. gyrans. Elle lui
ressemble en effet beaucoup par son port et ses- principaux
caractères, et doit, comme elle, se classer parmi les Pieuro-
lobium; mais elle en diffère i°. parce que ses gousses sont
non simplement pubescentes comme dans le D. g ÿ ra h s ,
mais tout-à-fait hérissées de longs poils comme celles du
D. tnquetrum auxquelles elles ressemblent aussi pour la
forme; 2?. parce que les folioles latérales ne sont guère que
trois fois plus petites que la foliole terminale dans le D . gy*
rèïdes, et «qu’elles sont; quatre ou cinq fois moindres que la
terminale dans le gyrans. Je possédé* même des échantillons
du Napaül qui, peut-être, appartiennent au D. g y ra n s, et
où les folioles latérales sont presque nulles. Je les considère
provisoirement comme une variété du D . gyrans^ mais je
ne serois pas surpris qu’on dût un jour les élever au rang
d’espèces*
5?t MemeodiâWt^mwideTBsei
Je décris, cette® espèce d’après un échantillon que j ’ài reçu
du. Muséum d’Histoire natùrellé de, Paris, et qui a été recueilli
à Timor par leS voyageurs de l’expédition du capitaine
Baudin.
La tige est droite;,; raméuse, légèrement anguleuse, pu-
bescente dans sa partie supérieure, velue sur les angles seulement
vers le bas'; les stipules sont rousses, légèrement
ciliées, linéaires, acuminées; les pétiolès $ qui sont couverts
d’un duvet court, portent trois folioles, en forme de rhombe,
la terminale plus aiguë aux deux extrémités, et du double
plus grande que les latérales ; toutes sont garnies en dessus
de quelques poils épars, et ont la surlace inférieure couverte
d’un duvet court et couché, qui les rend blanchâtres.
Les fleurs sont disposées en une panicule rameuse et terminale;
les bractées ressemblent aux stipules; les pédicelles
sont grêles, solitaires, longs de trois liignes ; les calices à cinq
lobes subulés, disposés en deux lèvres» La fleur ’, qui paroît
petite , est» tombée dans mon échantillon; le fruit est une
gousse membraneuse , comprimée, sessile , pubescenté , à
quatre grâihes, tantôt oblongue, peu ou point sinuée, tantôt
marquée d’étranglemens ou d’incisions irrégulières qui sépa-
4i.