
Les espèces d’indigotiers, sont au nombre de p] us de. cent,
parmi lesquelles j ’en compte vingfcsix nouvelles- ■
, $, 17. D u genre CLITORIA. .
Le genre CUtoria, quoique bien connu, mérit%igpune
-légère mention pour indiquer l ’un de »sestpninéipaiix féaffitc-
tères, et sa division en sections». II avoit été établi par Tôur-
nefort sous le nom de Temate®r que Linné a supprime
comme nom de pays-, et remplacé par criui<p 1 ilf»korl.(j,,;n<)dl
qui lui avoit été donné primitiv eim-nt par lîrevn cl
en faisant allusion à un nom populaire assez^ffl^ssiefjif «,pa;r
lequel l ’espèce des Mpluques/^^st dés i gnée-<|u fongsc-
trouve dans les Antilles, appliqué à-une,faulre espèce- ffu
genre. Dès lors, quelques nàl 111.diales oui voulu divi^er^e
genre et reprendre le nom de 'Ternalca pour lestespètes^a,
feuilles àil^s^j» crois que cette opinion, es tpp§u$=êü£, pgp-
venue de ce que l ’on n’avoit comparé celles-ci qufeyecfcelles
que j’indique dans ma troisième.Option, tandismp’il.gîyste
des espèces'intermédiaires qui ne permettent point- de, sepa-
ration générique.
Les vrais^ caractères communs à1 oui es J es tCJiitoiiia ; sont.
i°. d’avoir le calice a cinq divisions, et muni n sa base „de
deux bractées arrondies, ou au moins très-obtuses ; 2p. devoir
la corolle et .les étamine 3' insérées. non à la base du calice ,
mais au-dessus de la .base,' de.manière à laisser toujours un
petit intervalle - calleux \ aurdesspus de leur insertion, inteï-
valle qui, le plus souvent, est même, visible à l ’extérieur5
3.q, d’avoir l ’étendard large et. arrondi} 4°. de présenterjun
style-pluséd^moins dilaté-Vers soA sommety.50. d’avoir.la
fleurie plus souvent résupinee, circonstance qui, en faisant
É ê ir la caiène plus facilement ! qu’à l ’ordinaire, a motivé, la
%è|a^ôrevindééen±e d’où le nom arélétire 5 6°. d offrir une
-^Ùu-sSeieomprimée à deux, values, à plusieurs graines sepa-
,réè^par.de!:fâ*ùsâes cloisons celluleuses.-
. ;4To*M#s des herbes ou des spus-arbrisseaux
grriâpànsp leusrsï fleurs sontigrandes, axillaires, pédicellées,
solitài'res ,'®^C0bîeùU blanche, bleue ou pourpré, et jamais
j a e s i > t s o n t toujours- ailées avec impaire
tantôt àtd^H ou - trM§ paires de folioles, tantôt à une seule
jM t e o m m e ! on alonlgéteinps confondu ensemble toutes les
feuilles à;tro is folio le , soit qu’elles fussent palmées ou ailées*
ou;,%^Mjautrfe termes, soit qu’elles eussent les trois folioles
•feUl^Mtdu so’nîmét dupéliole, ou deux latérales et une ter-
, minàièiécâétééj^es deux autres, il en e^t résulté qu’on, a souvent
^ ^ g ë ^ l ’importancéde:ée dernier caractère. Sans doute
.Ides/fèuilles palmées, diffèrent beaucoup des feuillès ailées ;
mais. des-feuilles ailées avec impaire ne sont pas. fort diffé-
" Èen#S$êntre elles , lorsqu’elles ont deux ou trois paires de folioles
latérales, ou une seule-
- Le genre CUtoria se divise en quatre sections très-naturelles.'*
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i°. Les T ern a tea ,!qui ont le calice tubuleux, l ’étendard
dépourvu d’éperon, et les feuilles ailées à deux ou trois paires
de folioles outre la terminale. C’est ici que se rapporte le
O. heterojxhÿlla de l ’Ile-de-France, et le C . Ternatea des
Moluques, dont le C. bracteata de Poiret ne paroît être
qu’une variété. Ces espèces ,' à cinq ou sept foliole^, sont les