
d’après un échantillon en fleurs, mais sans fru it, de l ’herbier
de M. Bâlhis : l ’abse'ùcé du fruit fait qu’il est difficile de la
comparer âveè l ’espèce' précédente^
Sa tige est grêle, cylindrique, glabre ; ses rameaux dressés,
allongés légèrement, poilus dés leur base| garriisdefeuilles
dans leur partie inférieure*, nus dans toute la partie supérieure
, qui se termine en grappe simple^ les stipules ct-les
stipelles sont subuleCS et très-menues-; 1® pétiole est velu,
long de deux lignes ; la foliole est solitaire, terminale, ovale ,
oblongue ou linéaire, obtuse, ; nullement mueronée ; glabre
en dessus, réticulée et légèrement velue en dessous : les plus
longues n’ont qu’un potice et demi sur quatre à cinq lignes
de largeur.
La grappe se eoihpose dé pédicelles* grêles, uniflores, qui
naissent la plupart deux où trois ensemble; Ife calice est.à
deux lèvres très-distinctes et à lobes aigus; lacoroüe violette,
à carène très-obtuse. Un jeune frtiit paroit indiquée que les
articles sont arrondis, comprimés, planes et entièrement
glabres.
S 6. D u genre DICERMA.
M.; Desvaux a établi, parmi les Hédysarées, un genre qu’il
nommmtPhy-lkrdüiTTiy etdbnt ilavoittiréle caractère et le nom
de YHedysarum ■ pulchçUum. Dès lors ayant remarqué que
VH. biarticulatuin présentait tous les mêmes caractères génériques
, mais que la diversité de l ’inflorescence de ces plantes
autorisoit à diviser le genre en deux sections très-naturelles,
j ai conserve le nom dé Phyllodium comme nom de section,
.et j ’ai donné au genrë'éèïui à eD icèrm a, qüi, formé de deux
mots grecs qui signifient deux écus, fait allusion à la forme
du fruit, qui est composé de dëux articles planes et orbicu-
laires. ü’ai été entraîné à cette modification, i°. parce que le
mot de Mhyllodium, qui fait allusion aux Bractées foliacées
de YH edï pwhktâktm, üe'?peufc s’appliquer qu’à la section
qui en est douée $ 2 “. parce qu’en le laissant à cette section
je lui conserve réellement le sens que M. Desvaux lui avoit
donné. n
Les DimrmmOnt un'calice muni de deux bractéolés à sa
base^li\Ésé]*n deux lèvres y Linféiaeure est à trois lobes
aigus; la supérieure, formée de deux lobes soudés ou jusques
au sommet, ou très-près du sommet, ne semble qu’un lobe
un peu plus large que les autres ; dé sorte que le calice est
au nombre de ceux qu’on a dit à quatre lobes. La corolle est
pripiMoùacéé^à étendard obové, à carène obtuse, non tronq
u é e , à ’peü près de la largeur des ailes. Les étamines sont
diadelphes ; le fruit est une gousse à deux ( très-rarement
trois) articles orbiculaires , planes ; comprimés , monospér-
meS, réguliers, non hérissés, dont le supérieur porte le style.
‘Les espèces de ce genre sont dès sous-arbrisseaux de l ’Inde
orientale, dont les feuilles sont à trois folioles $ les fleurs
jaunes, et les pédiceUes agrégés dans les aisselles des feuilles
ou dés bractées. L é genre se divise en deux sections.
La première, q u i, comme je l ’ai d it, conserve le nom de
PhyUodiùtri, offre des feuilles vraiment ailées, c’est-à-dire
à une paire de folioles latérales, avec une impaire éloignée
de celles-ci : ces folioles Jsônt munies dé stipelles ; dans les
feuilles florales la foliole terminale manque, le pétiole se ter