
été decouverte en Espagne, et Tournefort l ’a insérée dans
ses Institutiones sous le nom de A n o ^M isp tm ip a ft^ t^ r
cens fo lio Rosæ sylvestris : elle est conservée sous ce nom
dans l ’herbier de Vaillant, où je l ’ai vue, et oxbjj’&i$ppris
que #étoit elle que M. de Lamarck ovifitftdésignéecomme
var. jS de son O, Arragonmris |eden>Jenïparortnne espèce
bien distincte.
i l O. e ic e r fo lia .diffère de la précédent^par ses folioles
oblongues, presque en coin, boedéesveptle sommet seulement
de dentelures en scie fort aiguës-'i§es fleurs , qui sont en
épi, ont les lobes du calice linéaires f -presque;-en alêne. J;ai
vu un échantillon en fleurs de *s^e plante dans l ’hêr-bier de
Vaillant, mais sa patrie a l est point indiquée je pgésuap..|;
qu’elle est originaire de l ’Orient, d’après un ’échantillon sans
fleurs qui m’a été communiqué par M.. Bousseau ,»>çpEiSjHb à
Bagdad. Le nom spécifique peint îassez biggc l ’aspect de son
feuillage*
L ’O. m oe quifolié est une plante presque herbacée, droite,
velue et visqueuse s ses feuilles inférieures, ont trois paires
de folioles velues, ovales, oblongues, dentées enisgie^ et une
foliole terminale qui, au lieu d’être écartée de la dernière
paire, naît immédiatement au-dessus d’elle : les grappes sont
terminales, entremêlées de feuilles florales simples, plus
courtes que les pédicelles des fleurs ; les stipules sont lancéolées
, allongées : l ’étendard est strié.
Je connois cette espèce d’après un échantillon de l ’herbier
de Vaillant, originaire de l ’Orient, et qui »est intitulé dans
son herbier : Anonis orientalispentaphylla e t heptaphylla
piscosa.
' La grande section,,que, par respect pour l ’habitude et
faute'de ren se ign an t* , joins à ciÿ genre sous le nom de
compose $ comrne je l ’ai dit, de trente espèces
d tfcan de Bonne^'spéraüÈë, décrias la plupart sous le nom
d * b ® p a r Thunbèrg , X Jk c& y tà * par M M Burmann,
^ f i ié ïq u e s unesisoulceux de'L otü s ou de Cotisas. Elles ont
lès étamines ;monadel|hgS comme l e s r '& k ô j k Ÿ s , et les stipules
non B | f e n | t | au # â o le comme ie&'Ebtük'. Jè.nai pnexa-
mihèr( qu’un petit nombre d’ésj)êbés de-cette Section , mais ce»
petit nombrÀ'ê^eim’k ebtiv!âihcU‘ qu’ellfe renferme-d^eàdétaillé
deda’part de.
,c eu ï qui d f f o ^ é n t des'échantillons. Ainsi', pariai celles
q u è j’a ivu e s, et qui soit au nombre de douxe, Mmuds ont
une éaîmie acuminéi^ e t semblent de' vraies Ortohà; les
autres ont une carène obtuse', et semblent des Asÿalxithùs-
' Les fines calice à tuBe court et peu renflé comme M
é tiM ïs ï j t k aütres ont le caliéerènflëA la'façon dès' A fè
tjj^ïïès , doiït leur port, est cependant fort différent : cellës=ci
ont un fruitIcTdilrtovalè, un peu-bombé; celles-là un fruit
linéaire, plane, bossM par lës- graines prééminentes à peu
près comme dans Y O. emithopodioïdèS. Les stipulés sont
tantôt petites et peu apparentes, quelquefois grandes et foliacées
comme dans les vrais L otus.
En réunissant, sous cette division, toutes ccs plantes du
Gâpt j ’ai eu en vue ete ne pas disséminer « N espèces douteuses
dans plusieurs genres, afinude rendre leur comparaison
plus facile,- et. surtout afin d’attirer., sur elle l ’attention dès
observateurs. Je présume qu’au moins la plupart d ’entre elles
formeront un genre intermédiaire entre les Ononis, les A s -
palathus et les A nthyltis*