
Cajanus qui a depuis été adopté par la plupart des botanistes*
et qui comprend le C . &icolor et le C.Jlams< Ce genre se
caractérise par §é» çallee à c|nq lobes, son étendard à deux
callosités et sa gousse marquée d’étranglemens obliques qui
en grappes séparent lés graines par autant de fausses cloisons
celluleuses.
Ge sont des arbrisseaux droits, nullement grimpans, à
fleurs toutes jaunes ou jaunes avec l ’étendard rouge; à fleurs
dont les pédicelles naissent deux à deux d’une seule bractée
2. MUGjp'A.
Ce genre primitivement établi par Adanson e#t un exemple
remarquable de la confusion de nomenclature qui arrive lors-
que l ’on me suit pas l ’ordre de priorité ; ainsi il a été nommé
C itta par Loureiro, Megretia par Ruiz et Pavon f $Mzolo-
bium par Persoon, Labradia par Swediaur, Curp&pogqn,
par Roxburgh , et il paroît que le genre M a cro c& a tid eA e
Raddi pourroit bien rentrer dans celui-ci.
Le seul doute de nomenclature qui puisse exister en partant
du principe de la priorité est celui-ci. P. Browne, dans
son Histoire des Plantes de la Jamaïque, a établi deux genres,
1 un qu il nommoit Zôopfithalmurn contenait 1 e U . urems.;
l ’autre, qu’il nommoit Stizolpb ium , renfermoit le JD. prurien
t. Adanson, en les réunissant, n ’audmisni l ’un ni l ’autre
de ces noms * et a préféré le nom àe M ucunà , jadis employé
par Marcgraf. Si, j ’admettais deux genres comme P;
Browne, je devrais adopter ses noms un peu antérieurs à ceux
d Adanson ; n’en admettant qu’un je crois devoir conserver le
nom de M ucuna rm it parce quêtant dans Marcgraf il est le
plus ancien, soit parce que je l ’adopte exactement dans le
sens que lui a donné Adanson. Les deux noms de Browne restent
commet noms de section.
i Les Mucmna se caractérisent par leu^calice à deux lèvres,
dont la supérieure largeîy #nf^re^t obtuse , paroît formée
de deux soudées ensemble, et dont l ’inférieure est A trois
lobes pointus. L ’étendard est/ascendant, plus court que les
ailes et la c,arène, et dépourvu^e-bosses^fialleuses. Jües ailes
sontoblongirps, „la carène, droite^et pointue jjtes étamines |pnt
diadelphes ; cinq d’entre elles ont.des anthères oblongues ;
cinq autres alternes avec les précédentes les ont qyales et velues.
La gousse n sf oblongue, toruleusfii, bivalve , divisée
transversalement par des cloisons gelluleqses.. Les graines
sont arrondies, entourées par une ciçatricule linéaire. La plupart
des egpèéés de ce-gpnre ont la ggusjs^h.érisséq dp poils
nombreux et très-fragiles , qui pénètrent facilement dans la
peau et y excitent de vives démangeaisons.
Çegenre se divjse*en deux, sections.
\ ° .^ ^ Z o o ^ tfd rn um . qui ont les gousses marquées à
l ’extérieur de lamelles saillantes et transverses..
Les Süiçolobium qui en sont dépourvus.
, J^a première section.comprend le M , urens, et la deuxième
tous les autres. •• *
La plupart des espèces de ce genre sont encore assez mal
’décrites, parce qu’il paroît que la plupart ont été confondues
avecjes M . >uriens et pruriens.
1 3.%ANAYALIA.
Adanson a encore établi, sous le nom de Canavali (tiré
du nom que les Indiens du Malabar donnent à ces plantes),
un genre bien prononcé, et que dans ^eps derniers temps