
Saint-Domingue par M. Poiteaü, et qui paroît avoir éte conr
fondu avec le S . a culeaia. Celle-ci ne m’è§| connue, i l est
v r a i, que par la figure d’Houston, publiée par les» soins de
sir Joseph Banks, et par celle de Miller. Mais la plante de
Saint-Domingue; ne peut être confondue avèe celle de Xera-
Grux, représentée par ces deux botanistes.
Elle a , comme le. •S. à eu lea ta , la tige^presque-tétragone
et garnie le long des angles d’épines rebroussées. Les pétioles
présentent les mêmes épines et portent aussi' deux ou troig
paires de pétioles partiels : chacun de ceux-ei porte dipc à
douze paires de folioles linéaires,’ oblongues, obtuses,• glabres
et ciliées* ;
Les pédoncules naissent solitaires ou géminés à|E£^s^tê
des feuilles j ils sont pubescens ainsi que- la sommitéedé la
tige, et garnis de quelques épinêsv Leur longueur n/est-que
de quatre à cinq lignes ettne devient pas sensiblement, plus
grande après la fleuraison. Les têtes de Heurs sont composées
de huit à dix fleurs dont cinq à six portent des fruits, Ceux-ci
sont, dans leur jeunesse, droits et poilus ; ils acquièrent, à
leur maturité, jusques à quatre procès de longueur, sont lié:*
risses d’épines longues et droites 5 ils sout beaucoup plus
grêles que dans le S . a cu lea ia , vont en s’amincissant de la
base au sommet où ils se terminent en une longue pointe ,
acérée et dégarnie de piquans.
Ainsi , tandis que dans le S . aculeata les fruits sont à
peine plus longs que le pédoncule , ceux du leptocarpa
sont presque dix fois plus longs, beaucoup plus grêles et terminés
en pointe plus allongée,
10° ^Darlingtmiid brachyloba- Tab. 66« fL
; Cette plante est «trop *counue pour qu il vaille la peine de
lkdêcrîrfeian détail. Comsmeifoa’y en a point de planche,3 en
aiyÉtntiunerièi pour f e r e connoîére les caractères génériques.
, - “i^ jr^ esrm inth uS ZepMstachy&. *
Je dtéri^ê'ètte plante d’après deux échantillons , l ’un recueilli
ad Sénégal par M. Roussillon, l ’autre à Sierra-Leona
pafc Smeatbman. Elle a beaucoup de rapports avec le D. di-
»weftgêws- de Willdeftow, figuré paivBrüefeià la planche 6e. de
son Ailülè- maisel leendiffère par ses Mioles qui sont en-
[viron«êti nombre double, élësjtea^re de vingt à trente paires
par pinnule., au lieu de dix à quinze , et par ses épis plus
grêles et non. p e ndans.
^L e s rameaux que j ?ai sous les yeux sontçÿlindriques j pubescens
dans leur jeunesse, puis glabres, garnis de fortes
épines solitaires , étalées,.à F aisselle, desquelles naissent les
feuilles et les pédoncules. Ces épines manquent dans les plus
|®«es braneb«?# paroissent des rameaux avortés.
Les feuilles ont «01 pétiole long d’environ deux pouces ,
pubescent, divisé Cn huit pétioles partiels et chargé çà et là
vers Forîkine de-0ps pétioles de glandes pédicellées très-semblables
polir leur forme aux petits champignons connus sous
le nom dè; g Calycium. Chaque pétiole partiel porte vingt à
trente paires de folioles linéaires très-petites, très-serrées,
glabres sur leurs faces, ciliées sur leurs bords.
- Lès pédoncules sont solitaires ou géminés, plus courts que
les feuilles, pubescensfiliformes, nus dans leur moitié inférieure
, et forment dans la moitié supérieure un épi simple
et cylindrique. Les fleurs inférieures sont un peu écartées les
unes des autres, et ont leurs étamines toutes stériles et trans-
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