
étamines sont diadelphes ayec|ÉÈ dixième étamine très-distincte,
et la gaine un peu' r-Ugueuïse. Lies-anthères sont OyS|fôs»,
arrondies , insérées par le milieu duîiif^iLje style se dilate
en une espèce de chne renversé ;*et phrte'àitfe^petite^ rangée
circulaire de poils à son extrémités hfoyaiiie-jË|jstpufesèent ;
et changé en une gousse ^Ê^si leglabre, |Mnéaire ;eo@m-r
primée, longue déjcinq à^s-ix pouces sur deux lignes
geur,-à' nervures'calleuses,"'à? valves ;p!làhes?j te^Kin^^îar
une pointe aiguë , due à labasés du, styl^'dont la^artie dilatée
tombe; les graines sont nô|nbreusesi et|;èQmprimées jr-je^e,
les ai pas vues entêtât assez avancé pour lë^déçrire;
^ ' VILMCLMIN114.
Parmi les espèces qpi ont été placées dans)fes^||î;(M^|îK il
en est une qui ne*»peut leur rester- associéecVcj A dë
rmdti/îorc^^ ^maivti. Son port nt tous sesf^ar attires d ’ é k p
gnent, dès vraies Cliton^m^ >et j ’ai .cru devoir le-,con^déi|er
comme un genre distinct. J’ai donné àjiêjè .genr^e, le nom de;
Wifywormiïii pour rappeler - les^erViç^s que M.'Vilmorin ,
membre de la Société d’Agriculture de ■ Paris s ne, 'cesse de
rendre à l ’étude des végétaux, en apportant de, la précision
dans le diagnostic des variétés et espèces cultivées.?;
Le FUwiorinia, comparé dLM^^ Çlvtôria , fet^dn arbrisseau
droit et-non grimpant. Ses feuilles sont ailées àvec impaire
à plusieurs paires de folioles, et non à trois folioles ; son calice
est tubuleux, cylindracé et non en cloche, à quatre dents obtuses
et non à cinq lobes aigus ; ses pétales sont insérés tout-
à-fàit à la base du calice et non au-dessus de la base -: ils sont
tous allongés et éfEoits, et non plus ou moins élargis ; le style
est filiforme , aigu et non dilaté à son sommet ; la gousse est
]&|iç.e]Jée<K>et non sessile-aans le cafi<p% ' S
L ’ensemble^de caractères est si frappant qu’il est impos-
siMgfede. croire que çé^jfej-qspècn. ne forme .pas le type d’un
genre., pouveau,.. Peut-être devra-t-on un jour y réunir ou le
*^^pm(h^ijcipide&A& Ne,es et MartiuS^ou le G a là ctia E l-
dgjNuttall, qui ont l ’un et l ’autre les feuilles pennées
avec impaire, j.egtde calice à quatre dents ? Mais ne connois-
sant,pas Cjésfeespèees. je ne puis que les recommander à l ’attention
dpsr observateurs.
§ 19. Du, genre BÀBBIEIUÀ.
M. Poviret a , le premier, fait connoître, sous le nom de Cli-
toria p o lg p h y lla , une plante rapportée de Porto-Eicco par
M*Ledru,et fort remarquable par ses longues fleurs rouges.
Bientôt après, M. Persoon la transporta dans le genre Galac-
|fz<2vsous le nom de G .pinnata. Mais elle n’a , en réalité, ni le
port, ni les caractères de ces deux genres, et mérite de former
un genre particulier, distinct i»°. du G alactia par son calice
à cinq lobes, et non pas à quatre seulement ; 20. du Clitoria
par son style fortement-barbu sur le côté intérieur terminé
en pointe courbée et non dilatée.: ce dernier caractère l ’écarte
aussi de la plupart des autres genres avec lesquels on pour-
roit être tenté de le confondre : en outre ses étamines offrent
quelque chose d’assez particulier, en ceci que, sur les neuf qui
composent la gaine, on les voit décroître assez régulièrement
■ de longueur depuis celles situées au centre de la gaine jus-
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